Sbagha bagha : une cinquième édition réussie (photos)

Sbagha bagha : une cinquième édition réussie (photos)

Programmé pour la première fois en période estivale, Sbagha Bagha a réussi à contribuer à l’esprit festif de la ville et à tenir les nombreuses promesses formulées dans sa programmation. Retour en images sur cette cinquième édition.

 

Il y a d’abord les quatre artistes invités qui ont pu finir dans le temps imparti des fresques murales géantes qui viennent rajouter une touche de couleur à la ville blanche. Sous un chapeau commun artistique rendant hommage au monde animalier, chacun a laissé sur un mur géant son empreinte artistique personnelle. Elles séduisent d’ores et déjà les passants et les amateurs de street art dans les rues et sur les réseaux sociaux.

Situées dans un périmètre urbain central et rapproché, les quatre œuvres communiquent entre elles à leur manière. Ainsi, les couleurs franches et le monde philosophico-magique de l’ar-tiste Canadienne Danae invite à la réflexion, et partage un peu de l’univers mystico-magique de la fresque du mexicain Werc dont le dessin, sur 98 mètres de haut, en plein Bd Zerktouni, ne manque pas de faire réagir ou sourire les riverains. Plus urbain et organique, le tableau reptilien de Roa, artiste belge, se fond à merveille dans le paysage urbain casablancais. Le caméléon, la tortue et le serpent qu’il y a déposé semblent avoir trouvé un nouveau microcosme qui leur convient…
Ed, l’artiste marocain a – à son tour – continué sur urbaine avec une touche de poésie bienvenue en des codes animaliers sous formes de masques installant sur le Bd Moulay Youssef, un vendeur ambulant de ballons géants.

Ensuite, ce sont les membres du collectif Skefkef composé de Mehdi Annassi, Mouad Manar, Ayoub El Yacoubi et Hicham Kaidi ont relevé haut la main le défi qui leur a été lancé de passer de la Bande dessinée (papier), leur domaine de prédilection (www.skefkef.ma) à un mur géant. Les 4 acolytes se sont imprégnés de l’ambiance de l’ancienne médina qui les a accueillie pour créer 4 vignettes géantes à lire sur la façade du centre culturel de l’ex-église Buenaventura. Des couleurs, des formes mais aussi une histoire. Fidèles à leur esprit décalé et créatif, le collectif offre aux passants une BD qui peut être lue de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et inversement en offrant à chaque fois une interprétation différente.
Enfin, et pour permettre au plus grand nombre de profiter du festival et de manière intuitive Sbagha Bagha a lancé cette année son application gratuite à télécharger sur tous types de smartphones pour pouvoir repérer tous les murs et en profiter a souhait.

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