Amina Ibnou-Cheikh réclame la reconnaissance du nouvel an amazigh

Amina Ibnou-Cheikh réclame la reconnaissance du nouvel an amazigh

Amina Ibnou-Cheikh  est une fervente défendrice de la culture amazigh. Elle est la directrice du mensuel « Le Monde Amazigh » et du journal électronique amadalamazighpress. Elle vient de déposer une lettre au palais royal adressée à Sa Majesté Le Roi Mohamed VI lui demandant  pour que le nouvel an amazighe soit décrété comme fête nationale et jour férié.

 

Tout en  souhaitant à Sa Majesté ses chaleureuses félicitations et ses vifs souhaits pour le nouvel an grégorien 2019 et le nouvel an amazighe 2969, ,Amina Ibnou Cheikh  expose dans cette demande qu’au seuil de la huitième année après la reconnaissance de l’amazighe comme langue officielle dans la nouvelle Constitution, au côté de la langue arabe, depuis 2011, et au vu des reculs qu’a connus le dossier amazighe dans tous les domaines, en l’occurrence le retard constaté au niveau de la promulgation des lois organiques relatives à la mise en œuvre de l’officialisation de l’amazighe et de la création du Conseil national des langues et de la culture marocaines, passant par la tentative de certains partis politique à remettre en cause et à zéro le débat sur la graphie tifinaghe adoptée pour écrire la langue amazighe, bien que Sa Majesté avait donné son accord depuis 2003, après avoir consulté toutes les formations politiques, en plus de l’ignorance de tous les gouvernements qui se sont succédés après la Constitution de 2011 de la revendication populaire, quant à l’adoption du nouvel an amazighe comme fête nationale officielle fériée et rémunérée, au même titre que les autres fêtes et congés officiels.

Meilleurs vœux  pour l’an 2019 et l’an amazigh 2969

De ce fait, Ibnou-Cheikh demande au chef de l’Etat que « Majesté, en votre qualité de Chef d’Etat et symbole de la nation, garant de sa continuité, de sa stabilité, et du respect de la Constitution du royaume ainsi que des chartes et pactes internationaux, de toutes les composantes historiques collectives, de l’identité culturelle nationale du Maroc qui est composée d’affluents culturels pluriels, tel que vous l’avez affirmé dans votre éminent discours du 17 octobre 2001 dont je cite  «  la promotion de l’amazighe est une responsabilité nationale, car aucune culture nationale ne peut renier ses racines historiques. Il lui incombe, à partir de ses racines, de s’ouvrir et refuser la fermeture, pour garantir le développement qui constitue une condition de continuité et de développement de toute civilisation ». Elle a ajouté  «  nous nous adressons à Votre Majesté par cette lettre, et nous sommes tout espoir que vous reconnaissiez officiellement le nouvel an amazighe en tant que fête nationale officielle rémunérée, à l’égal des autres fêtes et congés nationaux. Ce qui contribuerait à revitaliser l’amazighité conformément à l’esprit et à la philosophie de la constitution et de vos éminents discours ». 

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