« Apatride » dans les salles le 6 mars

« Apatride » dans les salles le 6 mars

Réalisé par Najiss Nejjar, ce film relate l’histoire à la fois incroyable et tragique de ces centaines de milliers de Marocains expulsés d’Algérie en 1975 et arrachés à leur famille en plein hiver au mois de décembre 1975.

Le film «Apatride» sera projeté au niveau des salles de cinéma nationales à partir du 6 mars prochain. Ce long métrage a été réalisé par Narjiss Nejjar et interprété par des acteurs aussi talentueux que El Ghalia Ben Zaouia, Avishay Benazra, Aziz El Fadili, Nadia Niazi, Mohamed Nadif, Julie Gayet et Zakaria Atifi. Le film est produit par la société « La Prod », dirigée par Lamia Chraibi.

À travers la triste histoire d’une fillette de douze ans qui se prénomme Hénia, et qui fut chassée avec son père vers la frontière marocaine alors que sa mère a été forcée de rester en Algérie, le long métrage de 95 minutes nous rapproche intimement du dramatique vécu des centaines de milliers de Marocains qui furent expulsés d’Algérie en 1975.

« Hénia » grandira par la suite non loin de la frontière algérienne côté marocain et, arrivée à l’âge de 35 ans, elle n’a toujours qu’une seule et unique obsession: revenir en Algérie pour tenter de retrouver sa mère. Le film suivra le parcours de cette jeune fille hantée par une enfance déchirée par cet exil forcé, qui n’a pas manqué de séparer de nombreuses familles maroco-algériennes et d’expulser pas moins de 350.000 Marocains. 

Lire aussi : 5 films marocains en compétition au Festival de Cinéma Africain de Tarifa-Tanger

La réalisatrice du film, Narjiss Nejjar, a choisi de parler de cette tragédie en véhiculant toute une série de messages subtils. « Je suis avant tout une citoyenne du Maroc, mais aussi du monde», rappelle-t-elle. C’est d’ailleurs pourquoi ce film est destiné à entrer en résonance avec les conflits contemporains dans de nombreuses régions du monde. En outre, en choisissant d’aborder une telle thématique, la réalisatrice ne l’a pas fait de manière historique, sociale ou politique, mais plutôt de manière humaine et esthétique, voir poétique dans ce drame qui sonne comme un écho à d’autres drames humains à travers le monde. Son but était de réussir à appréhender l’histoire à travers une figure qui incarnerait, à elle seule, toute la souffrance de ces centaines de milliers de Marocains séparés de leurs familles.

Lire aussi : Festival National du Film à Tanger : Le palmarès

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *