Votre enfant est capricieux, insolent, désobéissant,… Il vous provoque et vous ne savez plus comment réagir. Il vous arrive de lui crier dessus ou même de le frapper, et puis de culpabiliser. Sachez que vous pouvez le sanctionner sans le traumatiser. Mieux encore, une bonne punition est instructive.
D’abord la feuille de route
-Etablissez en famille une liste de règles à adopter et à respecter par tous.
– Les règles destinées à l’enfant doivent être bien assimilées et adaptées à ses capacités.
-Bien préciser que si les règles ne sont pas respectées, il y aura une punition.
-Accrochez le nouveau code de famille dans une zone visible pour tous.
À chaque âge, sa punition
-Vers un an et demi, on commence à poser les limites avec un « non » ou une grimace de mécontentement.
-De 18 à 24 mois, l’enfant comprend l’interdit. On peut le tenir dans nos bras le temps qu’il se calme ou le mettre une minute au coin de la punition.
-De 2 ans à 3 ans, on peut se retirer avec lui dans un endroit calme et l’aider à gérer ses émotions.
-À partir de 3 ans, l’enfant peut comprendre la règle du « Stop, arrête, calme-toi et réfléchis».
-Les adolescents acceptent moins les remarques. Il faudra instaurer un dialogue plus amical.
Qu’est-ce qu’une bonne punition ?
-Une bonne punition responsabilise l’enfant.
– La meilleure des punitions est réparatrice. Par exemple, l’enfant ramasse les objets éparpillés ou recolle un vase cassé.
-Elle aide les petits à adopter un comportement plus adapté aux valeurs de leurs familles.
-La reconnaissance de la bêtise équivaut la moitié de la sanction.