Depuis 2007, Zoulikha Bouabdellah mène un travail sur les lettres et les mots d’amour où elle s’intéresse plus particulièrement à la condition des femmes.
Née en 1977 à Moscou, Zoulikha Bouabdellah grandit à Alger et rejoint la France en 1993. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Cergy-Pontoise en 2002, elle vit et travaille aujourd’hui à Casablanca.
Le travail de Zoulikha Bouabdellah traite des conséquences du rapprochement des cultures et de la mondialisation. Sous la forme d’installations, de dessins, de vidéos ou de photographies, ses œuvres interrogent les représentations dominantes avec humour et subversion.
En 2003, elle réalise la vidéo Dansons, dans laquelle elle confond les archétypes des cultures françaises et algériennes en exécutant une danse du ventre sur l’air de La Marseillaise. La même année, son travail fait partie de la programmation Expérimentations dans les avant-gardes arabes à la Cinémathèque française (Paris).
En 2005, elle participe à l’exposition Africa Remix au Centre Georges Pompidou (Paris). En 2008, elle est sélectionnée au festival Paradise Now ! Essential French Avant-garde Cinema 1890-2008 à la Tate Modern (Londres).
Depuis 2007, Zoulikha Bouabdellah mène un travail sur les lettres et les mots d’amour où elle s’intéresse plus particulièrement à la condition des femmes. Réalisés avec des matériaux variés – papier, acrylique, aluminium, néon, bois -, ses œuvres agissent comme des slogans et témoignent des liens entre le Nord et le Sud, le bonheur et la joie, le plaisir et la douleur, le visible et le nondit.
Les œuvres de Zoulikha Bouabdellah ont été exposées au Mori Art Museum (Tokyo), à la Tate Modern (Londres), au Brooklyn Museum (New York), au Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig (Vienne), au Museum Kunst Palast (Düsseldorf), au Museum of Contemporary African Diasporan Arts (New York), au Mathaf Arab Museum of Modern Art (Doha) et au Moderna Museet (Stockholm).
Zoulikha Bouabdellah a participé à plusieurs biennales et festivals dont la Biennale de Venise, la Biennale Africaine de la Photographie de Bamako, la Biennale de Thessalonique, la Triennale de Turin et la Triennale d’Aichi.
Le travail de Zoulikha Bouabdellah a été récompensé par de nombreuses distinctions dont les prix Abraaj Capital Art Prize (2009), le Prix Meurice pour l’Art Contemporain (2008) et la Villa Médicis Hors les Murs (2005).
Infos pratiques :
Galerie de l’Institut français de Rabat, du 23 mars au 29 avril 2017