Lancé par le gouvernement nippon en 2013, le programme « African Business Education Initiative for the Youth » (ABE Initiative) a sélectionné cette année 14 étudiants marocains qui suivront leur scolarité au japon à partir de septembre 2017. Une réception a été organisée en leur honneur à l’Ambassade du Japon.
C’est un diplomate très chaleureux, Son Excellence Takuji Hanatani, Ambassadeur du Japon, qui a accueilli les participants sélectionnés au programme l’ABE Initiative « C’est un grand plaisir pour moi de vous accueillir à ma Résidence aujourd’hui, pour féliciter les honorables 14 participants sélectionnés dans le cadre du troisième groupe du programme de coopération» African Business Education Initiative for the Youth », appelé, ABE Initiative. Au Maroc, 44 jeunes marocains sont déjà partis au Japon en 2015 et 2016 en tant que bénéficiaires du 1er et 2ème groupes de cette initiative.
Plus tard, Younes Idrassi, bénéficiaire du 1er groupe de 2015, présent à la réception, a présenté ses expériences fructueuses au Japon en tant que témoin de l’ABE Initiative .Younes a fait ses études à l’Université internationale du Japon à Niigata et poursuit le stage dans une société japonaise installée à EHIME.
Le programme, « ABE Initiative », est financé entièrement par le Gouvernement du Japon et mis en œuvre par la JICA. Lancé par M. Shinzo ABE, Premier ministre du Japon, lors de la 5ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique qui s’est tenue en 2013, ce programme offre deux privilèges précieux à mille jeunes en provenance de tous les pays africains, y compris les Marocains.
L’objectif du diplôme de Master et du programme de stage de l’Initiative ABE est d’apporter un soutien et offre des possibilités pour les jeunes Africains et Africaines de suivre un cours de Master dans les universités japonaises en tant qu’étudiants internationaux et d’expérimenter des stages dans des entreprises japonaises. Le but est qu’ils développent des compétences efficaces afin de pouvoir apporter leur contribution dans des domaines variés. Au-delà de l’acquisition de compétences et de connaissances, ce programme vise également à former un personnel excellent capable de reconnaitre et de comprendre le contexte de la société japonaise et les systèmes des entreprises japonaises. Ce programme vise aussi à créer au final un réseau de contributeurs potentiels au développement des industries japonaises, qui faciliterait les affaires japonaises à s’engager dans des activités économiques en Afrique.
10 participants marocains pour 2018-2019
Les participants sont sélectionnés et répartis en groupes. La durée du séjour au Japon est comprise entre une année et demi et trois ans au maximum. Le nombre de participants pour chaque groupe est programmé comme suit : Le 1er groupe (arrivée au Japon en 2015) comprenait 16 participants marocains dont 12 qui poursuivent encore leurs études dans les universités japonaises et 4 qui ont déjà obtenu leur diplôme. Le 2ème groupe (arrivée au Japon en 2016). 28 participants marocains poursuivent actuellement leurs études dans les universités japonaises. Quant au 3ème groupe (arrivée au Japon en 2017) ,14 participants marocains vont rejoindre respectivement leur université au Japon en Septembre 2017. A noter que pour le 4ème groupe dont l’arrivée au Japon est prévue en 2018, 10 bourses d’études sont programmées au titre de l’année universitaire 2018-2019.
M. Hanatani n’a pas omis de rappeler qu’au Maroc, le gouvernement du Japon encourage la compétitivité économique et la croissance économique durable à travers les programmes de la coopération bilatérale et multilatérale « Je suis certain que le Japon est le premier pays, dans le monde, qui accorde l’importance à la formation des ressources humaines ou bien l’éducation tout simplement, lors de la construction d’un pays. Malgré que le Japon manque de ressources naturelles, nous avons accompli la modernisation depuis la moitié du 19ème siècle ainsi que la reconstitution après la 2èmeguerre mondiale, puisque nous avons profité pleinement de nos riches ressources humaines pour la construction et la reconstitution de notre pays » conclut l’ambassadeur.