Le shopping peut coûter la vie. Une jeune afghane âgée de 30 ans vient d’en faire l’amère expérience. Surprise seule dans un magasin, sans son mari, elle a été prise à partie par une bande armée avant d’être décapitée.
Le petit village de Latti, dans la province de Sar-e-Pul au nord du Pays, sous contrôle taliban, l’horreur vient de se produire. Une jeune femme, dont le mari était en voyage en Iran, a été prise pour cible par un groupe d’hommes armés, car se promenant seule. Ce « crime » selon le régime des talibans, a valu à la pauvre femme d’être décapitée sur le champ sans aucune forme de procès. En effet, sous le régime des talibans, les femmes qui sont obligées de porter la burqa, n’ont ni le droit de sortir seule, ni le droit de travailler et encore moins de prétendre à une quelconque éducation.
Ce drame n’est pas isolé sous le régime taliban, et on se rappelle aussi l’horreur suscitée par l’assassinat, il y a quelques semaines, de cinq femmes afghanes travaillant dans un aéroport. Les victimes avaient été embauchées par une société de sécurité privée pour l’accueil des voyageuses. Tous ces drames font craindre le pire pour la sécurité des femmes afghanes, avec cette recrudescence de violence dont elles sont la cible.