Audrey Azoulay nouvelle directrice générale de l’Unesco

Le suspens aura duré jusqu’à la fin. Finalement, c’est Audrey Azoulay, fille de André Azoulay conseiller de Mohammed VI qui a réussi à décrocher la majorité lors du dernier vote.

 

L’ancienne ministre de la culture de François Hollande a été élue ce soir directrice générale de  l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) par 30 voix contre 28 pour son concurrent,  le qatari  Hamad bin Abdulaziz Al-Kawari, Audrey Azoulay était partie partie à la conquête du prestigieux fauteuil très en retard par rapport aux autres candidats. Pourtant, elle a réussi à coiffer au poteau  son concurrent le plus coriace, à savoir le qatari  lors du cinquième tour de l’élection pour la direction de l’Unesco.
Ancienne élève de l’Ecole nationale d’administration, maîtrises de gestion à l’université Paris Dauphine et à l’université britannique de Lancaster, Sciences-Po à Paris, Audrey Azoulay a travaillé durant ses études dans le secteur bancaire. Elle a ensuite été magistrate à la Cour des comptes après avoir occupé plusieurs fonctions à la Direction des médias du ministère de la Culture. Audrey est entrée au Centre national du cinéma (CNC) comme directrice financière en 2006, avant de devenir, de 2011 à 2014, la numéro deux de cet organisme en charge du système d’aide à la création cinématographique.
Née à Paris dans une famille juine marocaine, Audrey Azoulay 45 ans a toujours vécu entre le Maroc et la France. Un double héritage dont elle se dit très fière : : «Le Maroc est un pays de cœur, celui des saveurs, de la musique. J’y étais très enracinée, je ne parlais pas arabe. C’est une richesse d’identité, ce que permet parfaitement la France».
Dans une récente interview publiée dans le magazine Jeune Afrique, elle déclarait :  «J’ai une vraie envie pour ce poste, parce qu’il porte des valeurs universelles et humanistes. L’Unesco, c’est la connaissance de l’autre». C’est chose faite aujourd’hui.Le choix des 58 membres du conseil exécutif de l’Unesco devra, toutefois, être validé par les 195 pays membres de l’ONU le 10 novembre prochain.
Pour rappel jeudi 12 octobre, les Etats-Unis ont annoncé, leur retrait de l’Unesco, accusant l’institution d’être « anti-israélienne », suivi quelques heures après, par  Israël qui décidé de se retirer.

 

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