Pour marquer le 15ème anniversaire du Salon MED-IT de l’innovation cette année, le voile a été levé sur les résultats de l’étude du Big Data au Maroc. Cette étude menée auprès d’un échantillon de 300 entreprises de tailles différentes, représentant plusieurs secteurs d’activité révèle un grand intérêt des entreprises marocaines mais très peu de concrétisation.
L’étude précise qu’en dépit d’une perception majoritairement positive de la part des entreprises marocaines, le « Big data bang » n’a pas encore eu lieu dans la réalité. Près de 71% des personnes interrogées n’ont pas de projet en cours dans le domaine du Big Data et la quasi-totalité n’envisage pas de lancer de projet avant 6 mois au mieux.
A noter également que les entreprises marocaines ont pris conscience de l’importance du Big Data dans la création de valeur et de l’aspect incontournable de l’exploitation de ce vaste gisement de données disponibles. La Gestion de la Relation Client (CRM) ou l’optimisation des opérations, y compris de la chaîne d’approvisionnement sont les domaines visés en priorité par les projets en cours.
La répartition des besoins exprimés par domaines d’applications fait état d’un peu plus de 46% dans le CRM et de près de 25,5% dans l’optimisation des opérations et le grand absent de ces retours est le e-Commerce.
Les secteurs les plus matures
Les secteurs les plus matures dans l’exploitation de la data concernent pour 39% le secteur public, un peu moins de 12% la Banque et l’Assurance et 7,5% le secteur de la distribution. On peut constater que le secteur public arrive largement en tête, donnant l’exemple pour les autres grandes institutions dont les banques et Assurances.
Sur le plan de l’innovation, bien qu’il reste encore beaucoup à faire, on constate une réelle volonté de la part des entreprises marocaines d’intégrer les nouvelles technologies dans leur panoplie des moyens à disposition des ambitions business.
Avec la maturité des technologies du Big Data, de nouveaux cas d’usages devraient poindre à l’horizon. Notamment avec l’émergence de nouveaux acteurs du monde digital et le soutien actif du gouvernement du Maroc.
