Connu comme écrivain, le romancier Tahar Ben Jelloun, Prix Goncourt en 1987 pour « La Nuit sacrée », est aussi peintre. Du 10 octobre 2017 au 7 janvier 2018, l’Institut du monde arabe donne carte blanche à Tahar Ben Jelloun.
Si Tahar Ben Jelloun écrit sur la douleur du monde, il n’y a pas de drame derrière sa peinture, elle est une joie retrouvée « J’ai toujours griffonné, colorié étant enfant et ca ne m a jamais quitté. D’ailleurs quand il m arrivait d avoir une panne ou un moment d hésitation, je faisais le dessin pour passer le temps, mais souvent je jetais mes dessins. Un jour à la demande d’un ami ai abordé la toile blanche, ceci a commencé é en 2007» confie Tahar, qui souvent peignait ses toiles sur la musique de Jazz.
Les toiles de l’écrivain-peintre seront exposées pour la première fois dans une institution française, et seront « présentées dans un dialogue avec les œuvres de ses maîtres et avec ses propres manuscrits pour mieux dévoiler les échos et hiatus entre peinture et écriture ».
Tahar explique que « Ces toiles rappellent le pays natal, le pays intérieur, celui de mon imaginaire fait de voyages, de rencontres et d’étonnements. C’est le rythme de ma respiration, de ma liberté entêtée et du désir d’aller habiter une prairie qui change de couleur et de lumière, pensant malgré tout que l’art sauvera le monde ».
A savoir qu’un livre catalogue publié par Gallimard accompagnera l’exposition.
Parallèlement à cette carte blanche , plusieurs activités sont proposées comme une visite de l’exposition par des élèves de seconde en présence de Tahar Ben Jelloun, dialogue entre Tahar Ben Jelloun et Jean-Claude Carrière et rencontre entre Bernard Pivot et Tahar Ben Jelloun
Infos pratiques :
Paris, Institut du monde arabe, du 10 octobre 2017 au 7 janvier 2018