Couscous au « gueddid », plat star de l’Achoura ! (photos)

Couscous au « gueddid », plat star de l’Achoura ! (photos)

Ce jeudi 20 septembre nous célébrons la fête de l’Achoura. En début de soirée, les familles marocaines se rassembleront autour d’un buffet varié de fruits secs et gâteaux marocains, dans le respect le plus total des traditions. Mais pour que cette soirée soit réussie, et selon la tradition, un couscous au « gueddid » de la viande de mouton séchée, composera le repas du soir.

 

Immensément populaire auprès des marocains toutes générations et classes sociales confondues, ce plat est à manger avec ou sans modération. Bahija Mansouri, rbatie de souche, malheureusement disparue, nous avait fait l’honneur de partager avec nous ses traditions familiales. Cette dame n’aurait en aucun cas manqué de préparer ce plat pour le plaisir de sa petite famille, de ses voisins, de son entourage. Aucune règle de base n’est nécessaire pour la préparation de ce plat, la recette est la même, et chaque famille en possède sa propre version, qui la transmet de génération en génération.

Habillée de son caftan, babouches, la tête couverte d’un beau foulard, Bahija roule le couscous à base de semoule de blé dur ou tendre. Cette semoule roulée avec art, est accompagnée de viande, mais pas de n’importe laquelle. C’est « le gueddid », plusieurs morceaux de la viande de mouton sacrifié lors de l’Aid el kebbir, que la dame a soigneusement conservé. La veille du jour J,Bahija décongèle la viande (préparée essentiellement avec des condiments comme le sel, l’ail, la coriandre en grains et le cumin). Le couscous est accompagné volontairement par des légumes de saison ou des produits du terroir.

Star de cette soirée, le couscous au « gueddid » faisant partie  du patrimoine marocain, ce plat n’est préparé qu’une fois par an, alors mangez-le avec ou sans  modération car, même dans l’établissement le plus réputé du monde, vous ne pourrez le déguster.

Ce n’est que durant ces fêtes religieuses, comme ramadan, l’Aïd el Adha, ou l’Achoura que les familles se réunissant pour célébrer ensemble ces moments précieux et partager des moments exceptionnels de joie et de bonheur. Des moments de bonheur qui sont devenus à notre époque, hélas, rares sinon inexistants.

 

 

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