« Créer, imaginer et inventer », c’est autour de ce triptyque que va se dérouler l’exposition officielle internationale de la 14ème édition de la Biennale de l’Art africain contemporain de Dakar ( du 19 mai au 31 juin ). Connue par Dak’Art,la sélection officielle mettra en lumière 59 artistes visuels et collectifs d’artistes provenant d’Afrique et de sa diaspora. Le Maroc est représenté par deux artistes.
Dans leurs propositions, les 59 artistes et collectifs déclinent le thème du Dak’art 2022« Ĩ’Ndaffa #/ Forger/Out of the fire » dans une belle palette de supports : dessin, installation, peinture, photographie, sculpture, son, tissage/textile, vidéo.
Ainsi, l’Afrique de l’ouest est représentée par 14 artistes visuels, l’Afrique australe par 12 créateurs, l’Afrique du Nord se retrouve avec 6 plasticiens tandis que l’Afrique de l’Est et centrale comptent 6 artistes. L’océan indien sera représenté par un créateur seychellois.La diaspora ne sera pas en reste avec 19 créateurs.
La commissaire invitée du Maroc,Syham Weigant
La Biennale sera marquée par la présence de quatre Commissaires invitées : Greer Odile Valley Afrique du Sud,Lou Mo Canada,Nana Oforiatta Ayim Ghana et Syham Weigant Maroc.
La commissaire invitée du Maroc,Syham Weigant est diplômée en Arts appliqués et en Sciences politiques. Après un parcours cosmopolite entre institutions culturelles et maisons d’édition, elle se consacre à l’écriture elle dirige la programmation de La Galerie 38 de janvier 2020 à mai 2021. Parallèlement, elle conçoit, dirige et produit différents objets culturels : Beaux-livres et catalogues, expositions et projets d’artiste, espaces d’art contemporain.
Qui sont les deux marocains présents au Dak’Art 2022
Mohamed Thara est né à Fez , il vit et travaille entre Bordeaux et Paris. Il est docteur en Esthétique et Théorie des Arts à l’Université de Bordeaux Montaigne. Peintre, photographe, vidéaste et performeur aux talents multiples, il cherche à étendre les limites de la peinture avec une œuvre picturale très personnelle qui interroge l’ambiguïté de la représentation. Ses performances questionnent le « vivre ensemble » et confèrent à l’image la fonction d’analyser le monde dans lequel nous vivons.
Laila Hadi vit et travaille à Marrakech. Son travail explore les frontières entre pratique photographique, espaces non-négociés et pratiques sociales, et l’idée que la transformation est une constante temporelle. En 2013, elle fonde LE 18 un lieu artistique multidisciplinaire pour les artistes, les curateurs, les chercheurs, les agents culturels et les communautés locales.