Don d’organes, don de vie

Don d’organes, don de vie

Nous sommes le 17 octobre, pour célébrer la journée mondiale du don d’organes et de la greffe, les bénévoles de la Jeune chambre Internationale de Rabat, JCI-Rabat, lancent leur 2ème campagne d’inscription au registre du don d’organes. Un acte citoyen, humain et généreux de la part de ces jeunes filles et garçons qui se sont engagés à travers le projet Don d’Organes à mobiliser chaque année l’ensemble des citoyens à sauver les vie de certaines personnes malades ou victimes d’un accident.

 

Ils se sont donnés RDV au tribunal de 1ère instance de Rabat pour effectuer leur mission humaine. Ils sont très jeunes et sont membres de la Jeune Chambre Internationale (JCI), une ONG internationale qui a pour mission d’offrir des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer du changement positif au sein de leurs communautés.

Devant la présidente du tribunal de 1ère instance, ils et  elles passent à tour de rôle et expriment leur consentement, de vouloir porter secours à toutes personnes nécessitant un greffon. Un geste noble, citoyen et humain que Farida et Amine, âgé à peine de 20 ans sont fiers de faire. Ils signeront par la suite, le registre de don d’organes sous les encouragements et remerciements des personnes présentes.

Le don d’organes  est une pratique qui peine à s’ancrer au Maroc, malgré qu’il n’y a aucune interdiction, ni médicale, ni légale, ni religieuse à donner ses organes. Des centaines de personnes attendent, avec espoir mais aussi inquiétude, un organe ou un tissu et pour certaines d’entre elles, leur survie en dépend.

Faites le pas du don de vie

Au Maroc, moins de 1.000 Marocains étaient inscrits au registre du don à fin 2016, d’après les chiffres de l’Association Reins « L’année dernière, nous avons réussi à mobiliser 36 donneurs potentiels qui se sont inscrits sur ce registre », se félicite Meryem Kassou, cheffe du projet Don d’organes à la JCI Rabat. L’ONG s’attend à fédérer plus de personnes cette année « Notre objectif est d’avoir plus de signatures et plus de personnes informées sur ce processus et sur toutes les garanties légales, religieuses associées au don d’organes», nous explique-t-elle. En plus de la vulgarisation, à long terme, l’ONG souhaite également mener un travail de plaidoyer sur la question. Cette année encore, les membres de la JCI seront les premiers à passer à l’acte et donner l’exemple.

A savoir que toute personne qui ne souhaite plus donner, doit se faire inscrire sur le registre national des refus. Ainsi son choix sera toujours respecté. Il est permis de changer d’avis à tout moment, quelle que soit sa position.

Aujourd’hui beaucoup de donneurs ne se sont pas présentés comme a prévu la JCI « Nous n’avons eu que 20 personnes qui se sont inscrites au registre du don d’organes, c’est peu, mais nous allons renouveler cette action solidaire.On va relancer la campagne une deuxième fois, au cours du mois prochain » nous confie  Meryem Kassou

Tout de suite après, la présidente du tribunal prie tous les journalistes et personnes présentes de quitter la salle. Les membres de famille des malades, d’ailleurs la majorité sont des femmes, vont donner leur accord et signer le registre et cette séance va se dérouler à huis clos.

 

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