Il a tous les ingrédients d’un festival international de film. Des affiches grandioses, le red carpet, des marches (six au total) qu’emprunteront les artistes aux belles tenues lors de la soirée d’ouverture, des films en compétitions, des prix officiels, un jury, des photographes, des journalistes et bien évidemment ce public slaoui très prisé des soirées du Festival International du film de femmes de Salé, FIFFS.
Vendredi soir, le FIFFS a donné le coup d’envoi de sa 10ème édition. Une autre édition qui sera l’occasion pour plusieurs femmes réalisatrices, scénaristes, artistes de projeter leurs travaux, films, documentaires, d’échanger, de dialoguer entre elles et avec le public. Les organisateurs de ce festival, l’association du Bouregreg en l’occurence, ont choisi la France et le cinéma français comme invité d’honneur de cette édition « afin d’apporter quelques nouvelles lumières sur la nature complexe des rapports multidimensionnels qui unissent le Maroc et le France grâce au cinema » nous expliquent les organisateurs.
Lors de cette cérémonie, un hommage posthume a été rendu à feu Mohamed Mesnaoui, fondateur et membre du festival en présence de sa petite famille. Il a été procédé par la suite à la présentation des membres du jury de cette 10ème édition du FIFFS, présidé par Denise O’ Dell, productrice britannique et composé de Chus Gutierrez, réalisatrice espagnole, de Houda Ibrahim ,journaliste et critique de cinema libanaise, de Rania Youssef, actrice égyptienne, et de Noufissa Chahid actrice marocaine.
« The first lady »
Douze films sont en lice dans la compétition officielle du festival, et six documentaires issus de plusieurs pays. Cinq prix consacrant les meilleures oeuvres cinématographiques seront décernés au terme de cette manifestation. Il s’agit du Grand prix du Festival, du Prix Spécial du Jury, du Prix du scénario, du Prix de l’Interprétation Féminine et du Prix de l’Interprétation Masculine.Par ailleurs,la désormais traditionnelle soirée d’ouverture a rendu un vibrant hommage à l’actrice égyptienne Ilham Chahine, qui est présidente du festival des films de la femme d ‘Assouan, récemment crée. L’actrice marocaine Bouchra Ahrich sera honorée lors de la clôture et un hommage posthume à feue Solveig Anspach, réalisatrice française, amie du festival.
