Ce matin, Google nous rappelle le bon souvenir de l’écrivaine et académicienne Assia Djebbar née un 30 juin et décédée le 7 février 2015 à l’âge de 78 ans.
Première personnalité maghrébine à être élue à l’Académie française, Assia Djebbar était née en Algérie. Elle avait fait de la langue française son outil d’écriture pour dénoncer « l’immense plaie » de la colonisation française et la description/dénonciation de la condition faite aux femmes dans le monde musulman.
Elle avait écrit en 1957 « La Soif », son premier roman alors qu’elle était étudiante à l’Ecole Normale supérieure de Sèvres. Saluée par la critique qui l’a alors comparée à Sagan, Assia Djebbar publie de nombreux essais et romans : Les Enfants du nouveau monde (1962), Les Alouettes naïves (1967), Femmes d’Alger dans leur appartement (1980), L’Amour, la fantasia (1987), ou encore La Femme sans sépulture (2002) et Nulle part dans la maison de mon père (2007).
Ecrivain, intellectuelle engagée, féministe, Assia Djebbar a tissé, à travers son oeuvre romanesque, le destin des femmes et leur quête d’émancipation.