Les stars des girls et boys bands japonais vont enfin aimer librement. Condamnées pendant longtemps à faire uniquement rêver leurs fans, elles ont désormais droit au bonheur.
Au Japon, les stars des girls et boys bands sont adulées. Véritables icônes qui font rêver, elles n’avaient droit à aucune vie amoureuse, car elles devaient offrir une image lisse et parfaite à leurs fans. L’industrie musicale imposait d’ailleurs d’importantes amendes aux stars qui osaient violer ce contrat qui exigeait leur célibat pendant leur carrière. Mais cela pourrait être de l’histoire ancienne. Un juge vient en effet d’instituer par un cas de jurisprudence le droit à l’amour pour les stars japonaises.
L’affaire remonte à 2013 quand une chanteuse de 23 ans tombe amoureuse d’un fan. Mais quand elle veut quitter le groupe l’année suivante, sa société de production lui réclame 77 000 euros de dommages et intérêts pour avoir enfreint le contrat d’exclusivité. La sentence heureusement est tombée en janvier. Le président du tribunal a, en effet, estimé que « pouvoir sortir avec une personne du sexe opposé relève du droit au bonheur. Même en tenant compte du caractère particulier de ces groupes d’idoles, ce genre d’interdiction est excessif ».