Selon le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, la traite des êtres humains et leur exploitation à des fins lucratives constituent l’un des crimes mondiaux les plus anciens et les plus odieux. Les femmes et les jeunes filles représentent plus de 70 % de toutes les victimes détectées dans le monde.
Selon le chef des droits de l’homme de l’ONU, les formes d’exploitation et les techniques utilisées par les criminels ne cessent d’évoluer. La technologie a amplifié le marché de la traite des personnes au cours de la dernière décennie, avec des forums en ligne, des applications de médias sociaux et des sites Internet utilisés pour recruter, faire de la publicité et vendre des victimes.
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Dans ce lot, les réfugiés et les migrants qui fuient les persécutions ou la violence, ou qui sont à la recherche d’une vie meilleure, sont particulièrement exposés, non seulement dans leur pays d’origine, mais aussi dans les pays d’accueil, le long de leur itinéraire et à destination. Les femmes représentent plus de 70 % de toutes les victimes Elles sont principalement victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle et de mariage forcé, tandis que les hommes et les garçons constituent la majeure partie des victimes de la traite à des fins de travail forcé.
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Un grave problème de droits de l’homme!
Dans ces conditions, il est d’avis qu’il faut s’attaquer aux causes profondes de la traite pour empêcher que ce crime ne se produise. Cela inclut des mesures visant à réduire la demande de traite dans le cadre des chaînes de valeur mondiales, en réglementant la conduite des entreprises et en intégrant la diligence raisonnable en matière de droits de l’homme dans les processus de passation de marchés. Il s’agit également de garantir l’assistance, la protection et l’accès à la justice et aux voies de recours pour les victimes, indépendamment de leur statut de résidence ou de leur volonté de coopérer avec les agences de justice pénale.