La cérémonie d’ouverture de la 26ème édition du Festival de Fès des Musiques sacrées du monde, organisée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, a été présidée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hassna . Très élégante et chic dans sa tenue traditionnelle, le caftan porté pour par Son Altesse s’adapte merveilleusement bien pour cet événement spécial .
Organisé autour de la thématique « L’architecture et le sacré » ,le spectacle d’ouverture, sous le thème « Voix et géométries sacrées », à offert un voyage de Fès à Jérusalem en passant par le Tibet, le Taj Mahal, la Cathédrale Notre-Dame pour finir à Casablanca avec la Mosquée Hassan II.
Une centaine d’artistes, des chants sacrés du Maroc appartenant aux trois religions monothéistes, le qawwal indien, la danse kathak qui contait autrefois les faits des divinités du « sanÄÂÂtanadharma » (loi éternelle), et les poèmes bouddhistes de Milarepa, tous exaltent un sacré qui a réussi à traverser jusqu’à aujourd’hui toutes les crises de l’Humanité.
La scénographie de cette soirée d’ouverture, conçue et mise en scène par Alain Weber, a fait la part belle à une brochette d’artistes de renom parmi lesquels Françoise Atlan, qui est le chaînon manquant d’une Méditerranée habitée de cette multitude de courants musicaux, fruits de migrations les plus extraordinaires, et dont l’expression vocale est une traversée de l’histoire judéo-arabe et berbère.
Il s’agit également de la compagnie espagnole de danse verticale « Delrevés », qui a créé un langage poétique où le geste devient comme sanctifié, du Choeur de chambre du Maroc dirigé par Amine Hadef, de Lobsang Chonzor (Tibet) incarnant à lui seul le poète, l’ascète et le maître spirituel porté par une légende initiatique, et de Kathak Academy et Anuj Arjun Mishra Dance Company (Inde).