Mounir Serhani, écrivain poète et traducteur marocain, vient de publier son second roman «Le Hangar» chez ORION éditions. Il s’agit d’un roman sur et pour l’art et les artistes surtout ceux dignes de ce statut.
Ce texte écrit à même le Beau met en scène un personnage extrêmement mégalomane et cynique qui exerce le métier du collectionner des œuvres d’art. Toute la vie de ce collectionneur se résume en un mot, un maître mot : la Toile. Il adule ses toiles, se consume devant ses œuvres et meurt en les défendant.
Ce roman pose des questions essentielles : existe-t-il vraiment un marché de l’art ? Quels liens entretiennent exactement entre eux ses acteurs, artistes, galéristes, marchands d’enchères et collectionneurs ? Qu’arrive-t-il quand on se réveille des illusions qui se développent dans le cadre de ce marché très particulier situé en limite du champ de l’art ? Pour répondre à quelques-unes de ces questions, il est urgent de lire ce livre, nécessaire cure de désintoxication. »
Mounir Serhani est né à Ksar El kebir, il est agrégé de lettres françaises et ancien élève de l’ENS de Lyon. Il a publié trois recueils de poésie, Je vais au noir silencieux ( L’Harmattan) , J’ai vécu de t’attendre (Maison de la poésie du Maroc), Nue comme nuit (Marsam). Il n’y a pas de barbe lisse (Marsam) est son premier roman.
Le tableau de couverture est l’œuvre de l’artiste peintre Karim Marrakchi, l’arbre taureau qui dit littéralement le personnage monstre du Hangar.
Le Hangar – Mounir Serhani, 190 pages, 80 Dhs – Orion Editions