Le Plan gouvernemental pour l’égalité (PGE) «Ikram 2» au titre de la période 2017-2021 a été adopté par le Conseil de gouvernement. Lancé par le ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, en partenariat avec l’UE, ce projet met l’accent sur le développement des infrastructures pour améliorer les conditions de vie des femmes, l’accès équitable aux postes de prise de décision et la garantie de l’égalité des chances entre les deux sexes sur le marché du travail.
Les principaux impacts escomptés à travers la mise en œuvre du Plan consistent en le renforcement de la participation efficiente de la femme dans la vie politique et économique, la consolidation de la protection sociale de la femme et sa sécurité physique et psychique et la mise en place d’un cadre propice et durable visant à promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes.
Cependant, les défis auxquels fait face le PGE sont liés notamment aux problèmes de l’application territoriale du Plan, au rattrapage de l’écart enregistré dans l’accès à l’emploi entre les hommes et les femmes, à la nomination des femmes à de hautes fonctions, aux stéréotypes inhérents aux femmes dans tous les domaines et aux moyens techniques et financiers nécessaires à son application.
PGE «Ikram1» 2012-2016 réalisé à 100%.
Dans son exposé, Bassima Hakkaoui, ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, a tenu à rappeler le bilan et les acquis du PGE «Ikram1» 2012-2016. 75% des procédures ont été effectuées pour un taux de réalisation ayant atteint 100%.
La ministre a également, passé en revue nombre de réalisations, à fort impact sur la femme, notant qu’en matière de l’enseignement, l’offre éducationnelle a augmenté avec la création de 612 établissements scolaires outre l’amélioration des indices de scolarité, d’égalité des chances et de l’égalité entre les deux sexes.
En matière de santé, le nombre de femmes bénéficiaires de la carte Ramed (régime d’assistance médicale aux économiquement démunis), a atteint 4 millions, outre le renforcement des structures de santé spécialisées dans la gynécologie et la création des unités mobiles d’appui aux programmes de la mère et de l’enfant en milieu rural.
Sur le volet économique et social, un total de 63.692 veuves défavorisées ont, jusqu’au septembre 2016, bénéficié des subventions, alors que 40% des femmes ont bénéficié du programme auto-entrepreneuse. Près de 3 millions de personnes, dont la moitié sont des femmes, ont bénéficié des différents projets de désenclavement.