Des dizaines de jeunes délégués, représentant quelque 226 millions de jeunes des 46 Pays les moins avancés (PMA), se sont retrouvés à la Conférence des Nations Unies à Doha, au Qatar, afin de mettre en lumière les problèmes de développement qui les concernent, eux et leurs pays.
Les jeunes du monde entier subissent les répercussions des problèmes causés par les générations précédentes. Dans tout cela, le présent et l’avenir des jeunes des PMA sont en jeu, leurs pays étant déjà très vulnérables aux chocs économiques et environnementaux et dotés d’un faible capital humain. Dans ce contexte, la cinquième Conférence sur les Pays les moins avancés (LDC5) s’emploie à garantir que les jeunes soient au cœur des plans de réalisation du Programme d’action de Doha (DPoA) en répondant à leurs besoins de développement et en leur donnant les moyens de progresser.
Le Dialogue a réuni des jeunes des PMA, des dirigeants mondiaux, des chefs d’État et de gouvernement, des décideurs, des hauts fonctionnaires de l’ONU et des diplomates de haut rang. Au cours des discussions interactives, les jeunes ont partagé leurs actions, idées et bonnes pratiques et identifié les défis dans la mise en œuvre du plan d’action de Doha, tandis que les États membres et les autres parties prenantes ont partagé leurs engagements à impliquer les jeunes dans sa mise en œuvre tant aux niveaux national, régional et que mondial.« Nous devons écouter la voix des jeunes et les inclure dans le processus de prise de décision et dans les actions de suivi, car ce sont eux qui seront les plus touchés par les résultats »indiquent les conférenciers.