L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié deux nouvelles directives pour interdire le tabac et le vapotage à l’école chez les jeunes, afin de contribuer à la protection de la santé des enfants.Ce nouveau guide entend aider à créer des écoles sans nicotine ni tabac.
Pour que les écoles puissent prévenir et réduire efficacement le tabagisme chez leurs élèves, l’OMSestime qu’elles doivent créer un environnement qui encourage les croyances et les comportements anti-tabac et anti-nicotine. Ce nouveau guide et cette boîte à outils sont des manuels étape par étape permettant aux écoles de créer des campus sans nicotine ni tabac, mais ils adoptent une approche « à l’échelle de l’école », qui inclut les enseignants, le personnel, les élèves, les parents, etc. Ils abordent des sujets tels que la manière d’aider les élèves à arrêter de fumer, les campagnes d’éducation, la mise en œuvre de politiques et la manière de les faire respecter.
Au Maroc,des campus sans tabac ni nicotine
Pour y arriver, le guide met en évidence quatre façons de favoriser un environnement sans nicotine ni tabac pour les jeunes. Il s’agit notamment d’interdire les produits à base de nicotine et de tabac sur les campus scolaires, mais aussi interdire la vente de produits à base de nicotine et de tabac à proximité des écoles.
L’agence sanitaire mondiale de l’ONU exhorte ses Etats membres à interdire la publicité et la promotion directes et indirectes de la nicotine et des produits du tabac à proximité des écoles. Cela passe également par le refus d’un parrainage ou d’un engagement avec les industries du tabac et de la nicotine.
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Dans le monde, des pays ont mis en œuvre avec succès des politiques en faveur de campus sans tabac ni nicotine, notamment l’Inde, l’Indonésie, l’Irlande, le Kirghizistan, le Maroc, le Qatar, la Syrie, l’Arabie Saoudite et l’Ukraine.
Pour rappel, chaque année, le tabac tue plus de 8 millions de personnes, soit une personne toutes les quatre secondes. Environ 7 millions de ces décès sont dus à l’usage direct du tabac, tandis que 1,3 million d’autres résultent de l’exposition des non-fumeurs à la fumée secondaire.