Nargisse Bennani : “La femme est mon sujet préféré”

Nargisse Bennani : “La femme est mon sujet préféré”

Peintre autodidacte, passionnée depuis toujours par l’art, Nargisse Bennani qui réside aux Émirats Arabes unis, a suivi un cursus scientifique couronné par un Master en Biotechnologie et bio-industrie. Son sujet de prédilection est la femme. L’artiste compte à son actif plusieurs expositions locales et internationales. Entretien

Comment était le début de votre carrière d’artiste peintre? 
Nargisse Bennati : J’ai commencé à prendre des cours de peinture il y a 5 ans et depuis je n’ai pas abandonné mon pinceau. J’ai eu la chance d’avoir des cours particuliers de la part d’un grand peintre libanais Dr. Souheil Madi dont le nom est inscrit dans l’encyclopédie de Guinness en tant qu’ambassadeur d’Espoir.

Qu’est qui vous inspire?
L’idée du travail artistique vient souvent de situations, d’évènements, d’attitudes, de convictions, de réflexions ou d’inspirations spécifiques. La créativité vient résumer tout cela. Je peins chaque fois que j’ai un fort sentiment de joie ou de tristesse, quand l’idée est claire dans mon esprit, je vide toute mon énergie dans cet espace blanc, et je termine souvent mon œuvre  avec une touche d’espoir et d’optimisme. L’espagnol surréaliste Salvador Dali est un de mes peintres préférés.


Votre création est liée à votre inspiration?
J’aime la diversité dans mon travail, je n’appartiens pas à une école d’art spécifique, même si j’ai tendance à aimer plus l’abstrait et le surréalisme. À mon avis, l’émancipation laisse plus de place à la créativité qui distille joie et espoir et je pense que cette positivité est commune à toutes mes peintures. Ainsi le message qui parvient au destinataire est plein d’amour, de paix et de valeurs humaines. La femme reste l’un de mes sujets préférés. Je travaille avec différentes techniques à l’acrylique, la peinture à l’huile, mixed media, café. L’art marocain est influencé par son riche patrimoine culturel et historique, mais il a un caractère moderniste qui lui est propre.

Vous vivez actuellement aux Emirats où vous exposez beaucoup?
J’ai eu la chance d’exposer certaines de mes œuvres à Dubaï Miracle Garden, le plus grand jardin de fleurs naturelles du monde, de Nov 2018 à May 2019.  J’ai participé à la Semaine mondiale de l’art à Charm el-Cheikh, en Égypte, terre de civilisations en décembre 2018. J ‘ai exposé à l’exposition “l’histoire d’un artiste” au Caire.  J’ai participé à un certain nombre d’expositions à Dubaï, comme l’exposition en groupe “Creative vision”- Royal central hôtel à Palm Jumeirah, Dubai sous le patronage de son Altesse Sheikha Dr. Hind bin Abdel Aziz Alqassimi. L’Exposition “Mom’s heart of tolerance” au care centre for special needs, Dubai sous le patronage de son Altesse Sheikha Dr. Hind Al qassimi. Participation à la première exposition internationale d’art “Survivors”pour soutenir les patients cancéreux à Dubaï à Grand Millenium Hôtel, sous le patronage de son Altesse Sheikh Souhail Maktoum Ben Joumaa Al Maktoum .L’Exposition “hope of Vision” à la galerie d’art Artisita à Dubai Design District. J’ai eu une exposition individuelle à Rabat chez mes parents, et j’ai reçu artistes des artistes comme Rabiaa Bennani, Noureddine Ziyat et Atika Saiagh qui m’ont honoré par leur présence et leur soutien, mais aussi des amateurs qui ont admiré mes toiles. J’ai également participé à la semaine culturelle « Pont de communication entre Sharjah et Casablanca » à la galerie de la Maison de la Culture à Casablanca.

Comment avez-vous passé cette période de confinement?
Dernièrement avec le confinement j’ai participé à plusieurs expositions en ligne, je cite : l’Exposition Visuelle Collective par Artisita Gallery “Corona n’arrêtera pas notre créativité”, évènement sur lesquel L’Observateur Magazine a publié un article. J’ai également pris part à l’exposition internationale « La couleur des roses » en Turquie à laquelle plus de 500 artistes ont participé. L’exposition “Ensemble contre Corona » au sein du groupe de l’Union des artistes arabes.
Mon ambition est de développer mon style, d’enrichir mes connaissances techniques, d’affiner mes talents, de travailler plus dur, de rechercher et de communiquer avec d’autres compétences de différents pays pour en bénéficier et m’améliorer. Bien sûr, il est nécessaire de continuer à participer aux forums et expositions locaux et internationaux.

Lire aussi : Mounia Boutaleb au Salon mondial d’Art de Dubai « World Art Dubai »
Lire aussi : Une Biennale d’Art dédiée aux femmes artistes

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *