RABAT, Écrin du Royaume

RABAT, Écrin du Royaume

 L’exposition « Rabat, Ecrin du Royaume » présente les oeuvres des peintres français Olivier Masmonteill et Etienne Cail. Un rendu de six mois de résidence artistique au Maroc, où les deux artistes nous invitent à découvrir leurs oeuvres d’art. Une profusion de talents et d’esprit de ce duo.

 
« Ce Noir et ce Blanc vous vont si bien Majesté » semble murmurer cette femme, fascinée devant cette toile géante, illustrant le portrait de Feu Sa Majesté Hassan II. Fascinée, elle ne le sera pas seule.
Cette toile sur huile de 250 sur 200 a déja conquis le coeur d’un collectionneur. La toile est acquise au prix de…? On ne le saura peut être jamais. Admiratif, on peut le rester longtemps devant les autres toiles de Etienne.En sus des portraits de la famille royale ,la collection reprend des sujets classiques tels  les paysages naturels, les scènes de hammam.
 A la fois généreux, poétique et authentique, tel est le travail de Etienne Cail, puisque c’est de lui qu’il s’agit. Etienne est né en 1991 et depuis 2016, il vit et travaille entre Lyon et Rabat. Après avoir questionné le portrait sans relâche, Etienne Cail découvre en 2011 le travail des peintres contemporains chinois. Il prend alors son premier vol pour la Chine. À son retour en France, un nouveau projet prend vie autour d’un songe « si tous les grands moments de l’histoire et les plus grands chefs d’œuvres occidentaux se matérialisaient sous des vues asiatiques, quel visage succèderait à Louis XIV et quelle ambiance s’inviterait au « Déjeuner sur l’herbe ». En résidence à Rabat depuis plus de six mois, l’artiste s’est nourri d’une grande curiosité, d’inspirations nouvelles et accède à ce « regard orientaliste » dont parlaient les nombreux peintres voyageurs ayant résidé au Maroc.
 
Olivier Masmonteil, ce grand académique aux superbes compositions,son parcours est à son image.Ses toiles sont un foisonnement d’inventivité, de couleurs , de matériaux, de styles de formes de techniques. La collection présentée à cette soirée privée est un pur plaisir visuel.Olivier Masmonteil retrouve les couleurs et surtout les transparences de Matisse, tout en restant très personnel, enveloppant dans ses toiles de grands formats dans une atmosphère onirique, où des femmes mystérieuses sont accompagnées de fauves dans les feuilles de jardins tropicaux, et où soudain surgit telle un fantôme une tête de femme sortie d’un tableau de Jean Leon Gérôme. «Habiter le Maroc en artiste plasticien, c’est exprimer a priori une passion qui ne cesse de s’épanouir dans une terre ocre dont les tonalités constituent une sorte de bigarrure, inexorablement variable ».
 Olivier Masmonteil et Etienne Cail retrouveront le public marocain lors d’un dernier passage à Marrakech durant le mois de décembre au sein du Musée d’art et de culture de Marrakech et de la Matisse Art Gallery.

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