L’Association Démocratique des Femmes du Maroc, l’ ADFM a organisé une rencontre autour de la question de l’égalité successorale. Militantes associatives, et activistes des droits des femmes ont débattu une des questions les plus épineuses des droits de femmes au Maroc.
Ce sont des études, des réflexions et des analyses que L’ADFM a utilisé après un long processus et ce depuis plus de 10 ans, sur la question de l’égalité successorale, et aussi à travers l’élaboration d’études multidisciplinaires et après l’organisation de différentes rencontres et de débats avec des chercheur-e-s et expert-e-s en la matière. C’est à partir des résultats de ce travail collectif, l’ADFM a élaboré un mémorandum “Pour un régime successoral garantissant l’égalité et la justice“ qui est présenté lors de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre d’un dialogue constructif et d’un débat social large à la fois sur la nécessité de la réforme et sur les pistes pour la concrétiser.
Que dit ce mémorandum qui sera publié début du mois de janvier 2018: L’amendement du Code de la famille de manière à accorder aux femmes les mêmes droits en matière successorale, que les hommes, éliminer toutes formes de discriminations entre les deux sexes, établir justice, équité et parité entre citoyennes et citoyens telles citées dans la Constitution de juillet 2011.Les voix féministes et aussi des défenseurs hommes revendiquent des règles successorales équitables en conformité avec les conventions internationales ratifiées par le Maroc. Ecoutons les explications de Nabia Haddouch, présidente nationale de l’ADFM sur les réformes nécessaires en matière d’héritage.