Rencontre avec Kaoutar Harchi

Rencontre avec Kaoutar Harchi

Rencontre autour de son livre Je n’ai qu’une langue et ce n’est pas la mienne (Pauvert, 2016). Présentée par Simon-Pierre Hamelin en partenariat avec la Librairie des Colonnes.

Suffit-il d’écrire dans la langue de Molière pour être reconnu comme un « écrivain français » ?… Retraçant les carrières de cinq écrivains algériens de langue française (Kateb Yacine, Assia Djebar, Rachid Boudjedra, Kamel Daoud et Boualem Sansal), Kaoutar Harchi révèle qu’en plus de ne s’obtenir qu’au prix d’authentiques épreuves, la reconnaissance littéraire accordée aux écrivains étrangers n’est que rarement pleine et entière. Car si la qualité du style importe, d’autres critères, d’ordre extra-littéraire, jouent un rôle important.

Souvent pensée en termes de talent, de don, de génie, la littérature n’est-elle pas, aussi, une question politique ?
Kaoutar Harchi est l’auteure de trois romans dont Zone Cinglée (2009), L’Ampleur du saccage (2011) et A l’Origine notre père obscur (2014) entre autres. Par ailleurs, Kaoutar Harchi est chercheure, rattachée au laboratoire du Cerlis (Sorbonne-Nouvelle / Paris Descartes). Elle vit à Paris.

Galerie Delacroix de l’Institut Français, Tanger,  samedi 4 mars à 19h

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