C’est au cours de cette semaine que le mouvement, né spontanément à la suite de la campagne de haine proférée à l’encontre des Marocaines, blessées ou tuées à Istanbul, devra remettre sa lettre de dénonciation accompagnée de milliers de signature au président du CNDH.
La mort, dans des circonstances horribles suite à des actes barbares, est déjà en soi une tragédie et un crime contre l’humanité. Mais quand cela s’accompagne d’une campagne indigne de haine et d’insultes, il n’est plus question de se taire. C’est ce qui a incité la journaliste Narjiss Rerhaye et le fondateur de l’association « Marocains Pluriels » Ahmed Ghayat de lancer, par le biais de Faceboock, une lettre ouverte intitulée « Stop à l’apologie du terrorisme ». Et en l’espace de quelques jours, ce sont des milliers de Marocains qui ont signé cette lettre, proclamant haut et fort leur refus de cette apologie du terrorisme par des individus ignorants qui ont applaudi les assassins et souillé la mémoire des victimes.
Ces attitudes ignobles font craindre le pire. Ce sont autant de signaux d’une mentalité qui abhorre tout ce qui ne s’inscrit pas dans le moule de ses croyances et idéologies arriérées et rétrogrades. La stigmatisation d’hommes et de femmes pour la simple raison qu’ils aiment les plaisirs de la vie, l’amour, la joie de vivre… Condamner des personnes pour la simple raison qu’elles ne pensent pas ni n’adoptent le mode de vie accepté par ces « terroristes » d’un genre nouveau et qui se cachent derrière les clavier de leurs ordinateurs pour déverser leur venin est d’une nécessité absolue. Promulguer des lois qui condamnent, avec la plus grande sévérité ces agissements, et protègent les citoyens contre cette déferlante obscurantiste ne devrait souffrir aucun retard. C’est devenu vital.