Le rideau est tombé hier sur la 18ème édition du Tanjazz, une édition pleine de vie, d’émotion et de vigueur, à l’image du jazz et de sa musique douce et tendre, violente et douloureuse. Retour en images sur les moments forts de cette édition.
La première artiste à enchanter le public n’est autre que Michaela Rabitsch qui a donné le ton de cette édition dès jeudi soir au Palais des institutions italiennes. Accompagné du guitariste guitariste Robert Pawlik, du contrebassiste Stefan Bartus et du batteur Vladimir Kostadinovic, la célèbre trompettiste autrichienne a interprété des mélodies de jazz doux, feutré et moderne. Pendant deux heures, Michaela Rabitsch a mis le feu à la scène avec ses rythmes groovy et ses improvisations.
La seconde artiste à faire voyager les mélomanes n’est autre que La Negra, une jeune artiste espagnole qui a mêlé harmonieusement musique gitane et rythmes jazzy.
Vendredi, l’auteure compositrice et interprète Samia Tawil a électrisé l’assistance grâce à un show magistral. L’artiste à la fois suisse, marocaine et syrienne a proposé quelques morceaux de son nouvel album « Back to Birmingham Jail » aux accents de liberté et de combats pour les droits civiques. Avec sa voix chaude et profonde, Samia Tawil a également interprété son premier album « Freedom is now ». Un moment de pur bonheur.
Un autre rendez-vous ce même vendredi a été magistralement remporté par Izah, la reine de la « soul espagnole ». La brise les frontières générationnelles avec son propre style de RnB contemporain, jazz et soul, sensuel et subtil.
Le duo constitué cette fois-ci de Teema et de Noam Vasana a réalisé, pour sa part, une performance colorée, feutrée et intime. Les deux artistes qui ont déjà sorti un single, «Maktub», habitent toutes les deux Amsterdam et collaborent à un autre album. Au Tanjazz, les deux chanteuses, qui sont porteuses d’un message de paix et de tolérance, et qui prennent part, faut-il le rappeler, à plusieurs causes d’intégration et de paix, ont conjugué des mélodies hébraïques et arabes
La soirée de clôture a été marquée par la prestation de la chanteuse italienne Filomena Campus Quartet qui a offert une remarquable prestation où le jazz s’habille d’images théâtrales poétiques ou bouffonnes.
En tout, ce sont une cinquantaine de concerts qui ont été proposés tout au long de cette 18ème édition, rendant hommage aux jeunes talents de la scène mondiale du jazz, avec en tête d’affiche l’artiste Rita Payés, le charismatique chanteur David Costa Coelho, la chanteuse métisse d’origine réunionnaise Mogane Ji, etc.
La prochaine édition de Tanjazz est prévue du 20 au 23 septembre 2018.