Ouverture aujourd’hui de la conférence des Nations Unies pour l’Océan (UNOC) à Lisbonne. Organisée par les gouvernements du Portugal et du Kenya, cette édition a pour ambition d’engager la “responsabilité” commune à accélérer l’action pour “notre océan” et “notre futur” et s’inscrit dans l’Agenda 2030 et la Décennie des Nations Unies pour les Sciences océaniques au service du développement durable.
Tout au long de cette semaine ( du 27 juin au 1 juillet) chefs d’États et de gouvernements qui se réunissent à Lisbonne auront pour mission d’accélérer “l’adoption de solutions innovantes et fondées sur la science”, en lien avec la Décennie des Nations Unies pour les Sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030), pour la préservation et gestion durable de l’océan, y compris la lutte contre l’acidification, la pollution, la pêche illégale et la perte d’habitats et de biodiversité.
Plus grand réservoir de biodiversité de la planète, l’océan assure un rôle clé dans la régulation du climat, et est essentiel aux sociétés humaines en assurant la sécurité alimentaire et économique des communautés qui en dépendent, ou encore en permettant le transport de biens et marchandises à travers le monde.
Aujourd’hui menacé par les impacts cumulés des activités humaines et du changement climatique, la fenêtre d’opportunité vers l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris et de développement durable se réduit à mesure que l’état de l’océan se dégrade.
Alors que la conférence de Lisbonne appelle à intensifier l’action pour l’océan, la COP27 qui se tiendra en novembre prochain à Charles El Cheikn, en Égypte devra se saisir des solutions apportées lors de ce sommet international pour atteindre simultanément les objectifs de l’Accord de Paris et de l’Agenda 2030.
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