Plusieurs femmes ne savent pas comment réagir en cas de viol. Elles ont peur, honte et ont du mal à affronter leur agresseur. Procédure à suivre.
Déposer plainte
La victime doit porter plainte auprès des autorités compétentes: police, gendarmes, procureur du Roi. Si elle est mal à l’aise, elle peut revenir avec une personne qui la soutient: proche, membre d’une association,… Le comportement insouciant ou mal accueillant des agents de la police ne doit pas l’intimider.
Au contraire des idées courante dans notre société, la femme n’est pas toujours responsable de tout, quelque soit son habit, son statut ou son comportement.
La victime doit rapporter les faits tels qu’ils sont et maintenir sa version.
Examen médico-légal
Elle peut apporter des certificats médicaux attestant de son état.
La consultation médicale ne doit pas tarder.
Si l’agression se fait la nuit, on n’hésite pas à aller aux urgences et permanence policière.
Soutien médical et psychologique
La victime de viol doit prendre la pilule du lendemain.
Elle doit faire le test de grossesse et les dépistages des MST.
Elle peut se confier à un ami, un proche ou un psy.
Attention aux fausses accusations
Les fausses accusations ne doivent pas être sous-estimées notamment si elles sont médiatisées.
La réputation de l’accusé est mise en cause.
Une fois innocenté, l’info se doit d’être reprise par les médias
La personne qui fait des fausses accusations doit être condamnée.