Choisie par l’ONU le 21 octobre dernier pour illustrer une campagne pour l’émancipation des femmes et des filles, Wonder Woman, l’héroïne de série, personnage principal d’un film en salles le 7 juin prochain, vient déjà d’être remerciée.
Finalement, les super pouvoirs de Wonder Woman, l’héroïne de bandes dessinées, ne lui auront pas été d’une grande utilité puisqu’elle vient d’être relevée de ses fonctions d’ambassadrice honoraire des Nations unies pour une campagne d’une année sur l’émancipation des femmes. Le choix de Wonder Woman à cette fonction avait soulevé beaucoup de remous au sein même des fonctionnaires de l’ONU qui avaient manifesté leur mécontentement, au moment de son investiture, en tournant le dos au podium, poing levé. Une pétition lancée au lendemain de cette nomination avait recueilli 45 000 signatures. « Bien que ses créateurs aient voulu représenter Wonder Woman comme une guerrière forte et indépendante avec un message féministe, la réalité c’est que c’est une femme blanche avec des mensurations impossibles et légèrement vêtue », explique le texte de la pétition.
Un site internet, créé à cette occasion, avait dénoncé ce choix d’un personnage fictif, une simple «pin-up»à «la poitrine opulente et aux mensurations improbables». Cette «mauvaise plaisanterie», constitue, selon les détracteurs de ce choix «une insulte faite aux femmes». Outre le fait que Wonder Woman soit blanche et vêtue légèrement, son costume aux couleurs du drapeau américain posait un « problème de neutralité ».
Aucune explication n’a été donnée quant à cette décision de relever la super héroïne de ses fonctions.