La cérémonie de clôture de la résidence panafricaine AYWA (African Young Women in Action) s’est tenue à la Cinémathèque de Rabat en présence des dix réalisatrices, de Hicham Lasri, mentor principal du programme, de Lamia Chraibi, présidente de la Fondation Tamayouz Cinéma, ainsi que de représentants de l’UNESCO et des partenaires institutionnels et privés.
Devant un public composé de médias, d’acteurs du secteur audiovisuel, de diplomates et d’institutions culturelles, les courts-métrages ont été projetés pour la première fois. La salle a vibré au rythme des émotions, des débats et des échanges entre les créatrices et les invités, confirmant AYWA comme un espace de cinéma mais aussi de dialogue, d’audace et de transmission.
Un laboratoire de création unique en Afrique
Durant six semaines, entre Rabat, Casablanca et Marrakech, dix jeunes réalisatrices issues des cinq sous-régions d’Afrique ont relevé un défi rare : partir d’une page blanche pour écrire, tourner et finaliser un court-métrage dans des conditions professionnelles.
Le résultat : dix films inédits, dix voix singulières, réunies pour la première fois devant le public et la presse.
Sélectionnées parmi plus de 400 candidatures, les participantes ont suivi un programme intensif :
• Écriture et développement (synopsis, scénario, storyboard, casting, repérages),
• Tournage professionnel, avec équipes techniques confirmées,
• Post-production (montage, son, mixage, étalonnage) en temps limité.
Ces courts-métrages forment une série anthologique panafricaine, portée par des regards de femmes, entre héritages, révolutions intimes et imaginaires contemporains.
