À travers les récits croisés de Nacer Ben Abdeljalil, Mehdi El Amezzane, Adil Taibi et en mettant en avant d’autres figures de l’alpinisme national ayant réalisé l’exploit, le film propose bien plus qu’un récit sportif. Il devient une ode à la montagne comme école de vie, forgeant la ténacité, la discipline et l’humilité. Portés par des voix aux horizons multiples, issus de parcours singuliers, ces alpinistes incarnent une même passion : celle du dépassement de soi et de la quête de sens.
Premier Marocain à avoir gravi l’Everest en 2013, Nacer Ben Abdeljalil partage aujourd’hui son expérience en tant que conférencier et explorateur, après avoir aussi atteint le Pôle Nord.
Adil Taibi, cinquième Marocain au sommet de l’Everest, a gravi plus de 50 sommets à travers le monde dont le K2 au Pakistan ou encore le McKinley en Alaska, faisant de lui l’un des alpinistes les plus chevronnés du royaume.
Surnommé l’ambassadeur des sommets, Elmehdi Amezzane, banquier et salarié de la Banque Populaire, revendique 73 sommets à son actif, dont trois parmi les plus hauts de chaque continent. C’est lors du retour de Mehdi Amezzane en 2024, après l’ascension de l’Everest, qu’est née cette idée documentaire. C’est lui qui a exprimé le besoin, presque l’urgence, de raconter collectivement ce que signifie vraiment une expédition comme celle de l’Everest.
Entre témoignages intimes, archives inédites et images saisissantes de l’Himalaya, la réalisatrice Ferdaous El Ghazali esquisse une cartographie sensible des motivations profondes de ces explorateurs, tout en ancrant leur histoire dans une mémoire collective marocaine.