Lors de cette soirée inoubliable, rehaussée par la présence du Conseiller de SM le Roi et Président Fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, M. André Azoulay, de la Conseillère à la Culture et au Sport du Gouvernement régional d’Andalousie, Patricia del Pozo Fernández, de l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Enrique Ojeda Vila, ainsi que d’autres éminentes personnalités des sphères diplomatique, culturelle et artistique, l’icône du patrimoine musical judéo-marocain a, dès son entrée sur scène, su comme d’habitude ensorceler les fans, qui ont assisté à ce concert, aux côtés d’un grand nombre de touristes venus découvrir la richesse musicale et culturelle de la Cité des Alizés.
Sa présence sur scène étant devenue un moment incontournable du festival, Raymonde El Bidaouia, accompagnée d’un orchestre talentueux, a interprété avec maestria un florilège de chansons, à l’instar de “Faynak A Lhbib” et “Al Aadama” entre autres, suscitant une interaction chaleureuse avec le public qui a entonné avec elle des titres emblématiques puisés dans le patrimoine musical marocain, allant du Chaâbi à la Aïta, en passant par les mélodies envoûtantes du “Chgouri”.
Avec un humour naturel et une aisance scénique unique, la “perle orientale” a, en véritable maîtresse de cérémonie, partagé des anecdotes amusantes sur ses expériences passées, évoquant sur scène son amour éternel pour la Cité des Alizés à chaque occasion, tout en invitant l’auditoire à se laisser emporter par la magie de la musique.
Cette soirée de clôture a également été marquée par la présentation exceptionnelle du “Ballet Flamenco d’Andalousie”, sous la direction de la chorégraphe Patricia Guerrero, avec sa création “Tierra Bendita”, mettant en vedette un groupe de danseurs et musiciens talentueux qui ont convié l’assistance à un voyage sensoriel singulier au cœur du flamenco, dans une célébration des plus sophistiquées de la richesse culturelle de l’Andalousie.

Le public a également eu droit à un final exceptionnel avec le guitariste de renom Ahmed Guendouz et son orchestre, qui ont enflammé la scène en revisitant le Chaâbi, le Chgouri et l’Aissaoui.
S’en est suivi un autre moment fort, lorsque l’artiste Faysel Benhaddou a rejoint Raymonde El Bidaouia pour un duo inédit, offrant aux spectateurs un dernier bouquet de rythmes et de mélodies, marquant ainsi la clôture de cette édition anniversaire qui a tenu toutes ses promesses.
Dans une déclaration à la presse, M. Azoulay a exprimé sa profonde gratitude aux partenaires andalous pour “le plus beau cadeau que nous pouvions espérer” en cette édition anniversaire, soulignant que le Festival des Andalousies Atlantiques est “unique, en Occident comme en Orient, car ici, la diversité est la bienvenue et célébrée, réunissant chrétiens, juifs et musulmans sur les mêmes scènes”.
“Cette 20e édition a incarné parfaitement ce que l’Andalousie et le Maroc peuvent accomplir ensemble, en allumant une lumière de tolérance et de dialogue là où d’autres l’éteignent”, a fait observer M. Azoulay, rendant hommage à “tous ceux qui œuvrent à préserver l’esprit de coexistence, de dialogue et de partage culturel au cœur d’Essaouira”.
De son côté, Mme del Pozo Fernández, a mis en avant les “liens historiques” entre le Maroc et l’Andalousie, rappelant que “nos deux peuples sont unis par des racines profondes et séculaires”.
Dans une déclaration similaire, la responsable andalouse a relevé que cette 20e édition “marque une étape particulière avec la participation du Ballet Flamenco d’Andalousie, présenté comme l’un des meilleurs ambassadeurs de notre culture”, soulignant que le Festival des Andalousies Atlantiques est “bien plus qu’un événement musical, c’est un festival de coexistence, un espace de tolérance, de respect et de dialogue entre les cultures et les religions, porté par la musique et les arts”.
Initiée par l’Association Essaouira-Mogador, cette édition du 20e anniversaire a confirmé le rôle pionnier du Festival des Andalousies Atlantiques comme plateforme mondiale du dialogue interculturel et interreligieux, rassemblant cette année encore des artistes et penseurs juifs, musulmans et chrétiens autour du patrimoine partagé et de l’ouverture.
À travers une vingtaine de concerts, deux forums intellectuels et d’autres activités enrichissantes, cette édition 2025 aura une fois de plus consacré l’image du Maroc en général et de la Cité des Alizés, en particulier, en tant que modèle singulier de rapprochement, de créativité et de préservation du patrimoine culturel à l’échelle mondiale.