Plus de 30 professeurs universitaires, chercheuses, doctorantes, écrivaines, essayistes, nouvellistes, romancières, femmes de lettres et invités de marque représentant le tissu culturel venant du Maroc, du Cameroun, de l’Espagne, du Sénégal, de France ont participé à la 7ème édition du Festival Méditerranéen des Écrits de Femmes, FMEF 2018 consacrée aux écrits des femmes africaines. Evénement phare de l’association le Féminin Pluriel, cette rencontre s’est déroulée le 18 et 19 avril à la BNRM.
Organisé depuis 2006 ce festival a pour objectif de donner une meilleure visibilité aux écrits des femmes et mettre le doigt sur les difficultés qu’elles rencontrent, mais aussi jeter un pont entre les deux rives de la méditerranée à travers ces écrits. L’Espace signature et présentation d’ouvrage, a réuni de grandes écrivaines contemporaines et leurs oeuvres et nous ont livré leurs créations littéraires.
Zoom sur les auteures
-Betty Batoul Ben El Hiouel est écrivaine belge-marocaine de langue française et militante active des droits de l’homme en Belgique et au Maroc, et plus précisément de la lutte contre les violences faites aux femmes et des abus sexuels sur les enfants. Elle écrit son histoire, « Un coquelicot en hiver ? Pourquoi pas…. » crée sa propre maison d’édition –livre sera à 3 reprises. En 2010, elle fonde l’association « SUCCÈS » qui lutte contre toute forme de violence En 2014, elle devient « Coach de vie ». Sous la bannière Coqueli’Coach. Elle crée le Salon du Livre et des Artistes. Faouzia Mounibe est professeur de langue française à la retraite, ancienne conseillère pédagogique au CPR de Rabat et au centre de formation professionnelle des enseignants de Français. Passionnée depuis toujours par le conte, le théatre et la lecture, elle consacre aujourd’hui son temps à l’écriture. 2018- « Contes de grand-mère » – recueil de maximes et de contes populaires
-Hemly Boum, est une romancière camerounaise. Maîtrise en sciences sociales, à Yaoundé, puis un troisième cycle de Commerce extérieur à Lille et un DESS marketing et qualité à l’École supérieure de Lille. En 2010 paraît son premier ouvrage, « Le Clan des femmes. ». « Si d’aimer… », 2012, en 2015 – « Les Maquisards. », « La Cheminante. », Grand prix littéraire d’Afrique noire, Prix du livre engagé 2016, Prix Étiophile (prix spécial du jury 2016).
-Aicha El Basri a à son actif plusieurs romans et recueils de poèmes, à savoir Araq El Malaika (2002), Chorfa Motfaa (2004), Maraya Tanger (2009) et Hadith Midfaa (2012), outre des traductions. Aïcha El Basri a été récompensée pour son roman en arabe intitulé « Hafidat Grita Jarbot ». Elle est membre de l’Union des écrivains du Maroc, de la Maison de la Poésie (Bayt Achiir) et de l’Association internationale des critiques d’art.
-Khadi (Khadidjatou) Hane est une femme de lettres sénégalaise. Son parcours universitaire l’emmène de la physique-chimie au commerce international, en passant par les langues étrangères. Aujourd’hui cadre commercial à Paris, elle est aussi présidente de l’association « Black Arts and Culture ». Elle a publié: « Sous le regard des étoiles. », deuxième au prix Arts et Lettres du président de la République du Sénégal, « Le collier de paille. », prix spécial du jury Noma Award Publishing 2003 à Londres. « Des fourmis dans la bouche » (2011), « Demain, si Dieu le veut « (2015). Elle vient de publier une pièce de théâtre intitulée « Il y’en a trop dans les rues de Paris ».
Muriel Augry- Merlina est nouvelliste et poétesse, a enseigné en France et en Italie à l’Université, travaille actuellement pour les services culturels de l’Ambassade de France au Maroc et collabore avec de nombreux artistes plasticiens de la Méditerranée. Sa troisième publication : recueil de poésie, « Eclats de murmures » parus au Maroc avec des illustrations du peintre Youssef Elkhafai, « Les lendemains turquoises « et « Les Écailles du soir », paru en France et illustré par le peintre Aissa Ikken (2010), « Rien ne va plus » (Essais critiques, 2010), « Voyage d’une femme de lettres en Haute Égypte « (2010, « Le cosmopolitisme dans les textes courts de Stendhal et Mérimée « (1990).
Bouthaïna Azami, après 30 ans à Genève où elle enseigne la littérature française. elle s’établit à Casablanca en 2010. Auteure de plusieurs romans publiés aux Editions L’Harmattan : La Mémoire des temps (1998), Etreintes (2000), Le Cénacle des solitudes (2002) et Fiction d’un deuil (2004). Des romans qui ont reçu plusieurs prix. Son dernier livre, Au café des faits divers (éditions La Croisée des chemins, 2013), a reçu le Prix Sofitel Madame Figaro 2014. Elle est, par ailleurs, l’auteure de plusieurs textes et livres d’art dont, entre autres, la première monographie consacrée à l’artiste Saâd Ben Cheffaj par l’Atelier 21 (Casablanca) et le Beau-livre consacré à Abdallah Sadouk.