La 14ème édition du cours supérieur franco-maghrébin de sénologie marquée par l’annulation de la journée dépistage au Nord du Royaume pour des raisons administratives !
La 14ème édition du cours supérieur francophone de sénologie qui rassemblera 300 médecins entre médecins résidents en 4ème année, spécialistes en oncologie, chirurgiens et généralistes sera marquée par 5 points importants :
1- La nouveauté dans les traitements conservateurs du sein : Le sein pourra être conservé dans les stades 1, 2 et 3 et ceci va améliorer la psychologie de la femme à un taux de 70%.
« Malheureusement certains médecins continuent de travailler à l’ancienne et enlèvent tout le sein ce qui provoque beaucoup d’incidents surtout chez les jeunes femmes. L’accident le plus répondu est celui du gros bras : le bras devient gros comme la jambe d’un éléphant et ça joue énormément sur la psychologie de la femme. Nous allons former nos chirurgiens durant ce cours à une nouvelle technique chirurgicale avec la greffe de ganglions sains et qui a réussi à diminuer le volume du bras jusqu’à un taux de 63% et la chirurgienne qui a réussi cette intervention à l’institut Marie-Curie en France sera parmi nous pour expliquer sa technique » Confirme le Dr Habib.
2- Les codes génétiques : l’Oncotype *coute malheureusement très chère au Maroc mais il est d’une très grande utilité dans certains cas. 30% des cas ne subiront plus de chimiothérapie grâce à ce test qui indiquera que la chimio ne servira à rien ce qui permettra aux patients d’échapper à une toxicité importante ainsi qu’aux coûts des séances chimiothérapie.
3- L’évolution de la radiothérapie: la radiothérapie a joué un rôle primordial dans le cancer de la prostate mais surtout dans les cas de cancer du sein : Aujourd’hui, la radiothérapie arrive à éradiquer que les zones atteintes.
4- La personnalisation des soins : « chaque individu est différent de l’autre mais malheureusement les protocoles de chimiothérapie étaient pareils pour tout le monde et depuis 4 ans nous avons personnalisé les soins et nous avons évité des traitements excessifs à ces personnes » Explique le Dr Habib, oncologue.
5- L’intérêt de l’imagerie : « l’imagerie a beaucoup évolué et les mammographes que l’on trouve chez les radiologues sont caducs. Il faudrait que les cabinets de radiologie se réveillent et qu’ils se dotent de mammosynthèses.
