TANJAzz : Les « Nouvelles Voix du Jazz » en force

TANJAzz : Les « Nouvelles Voix du Jazz » en force

Du 14 au 17 septembre 2017, TANJAzz repart vers de nouveaux horizons : ceux des « Nouvelles Voix du Jazz », titre choisi pour cette 18ème édition.

Après le jazz des cinq continents en 2015 puis le jazz au féminin en 2016, les voies exploratoires des organisateurs les ont conduits d’Autriche en Espagne et au Maroc, d’Italie en France, Belgique ou Croatie. Du blues aux rythmes d’Orient, de l’Afrique aux Balkans, du flamenco à la samba, ils ont tendu leurs radars vers ce qui fait le jazz d’aujourd’hui et de demain.

Une programmation qui va faire battre les cœurs !

Ceux qui vont faire battre un peu plus fort nos pouls et nos cœurs du jeudi 14 au dimanche 17 septembre, sur les cinq scènes du Palais Moulay Hafid des Institutions Italiennes et sur la grande scène gratuite du port de Tanger, sont donc :

Rita Payés : Nouvelle lauréate de l’école barcelonaise Sant Adreu, remarquable incubateur de nouveaux talents, cette autre fleur éclose par le magicien Joan Chamorro (qu’on retrouvera à la trompette) ouvrira le week-end, vendredi sur la scène BMCI Palais. A pas même 18 ans, sa voix délicieuse, son sens du tempo et à sa maîtrise du jazz vocal s’annoncent comme une des belles révélations de cette édition.

Daniel Čačija : « Meilleur jeune chanteur » 2013 selon le magazine américain Down Beat, Daniel, d’origine croate et pianiste classique de formation, il sera la tête d’affiche du samedi sur la scène BMCI Palais rendant hommage à son ainé : Mark Murphy, voix légendaire du jazz, disparu en 2015.

Morgane Ji : Attention coup de foudre, vendredi à la Cour d’honneur et samedi sur la scène gratuite BMCI Ville ! Elle est belle, très belle, et sa voix profonde, animale, sensuelle et guerrière est unique. Son univers fantastique et l’envoûtement qu’elle crée a capella sur un picking de banjo s’imposent entre simplicité brute et haute technicité.

Samia Tawil :Tête d’affiche, vendredi à BMCI Ville et samedi dans la Cour d’honneur, cette autre très belle auteure compositrice et interprète, à la fois suisse, marocaine et syrienne, porte ses chants de liberté sur un RnB métissé aux accents cuivrés et funky. Artiste respectée en Europe, elle est devenue une véritable star au Maroc

Vocal Tempo : Cinq jeunes vocalistes cubains et aucun instrument… et pourtant, en fermant les yeux, c’est un grand orchestre au complet – trompette, contrebasse, batterie, percussions – qui s’exprime. Comme le cristal pur, cette musique se fait à la bouche. A découvrir vendredi et samedi dans la Cour d’honneur.

Michaela Rabitsch : Autrichienne, cette trompettiste est également une voix. Avec son partenaire, le fluide guitariste Robert Pawlik, s’emparant d’inspirations les plus diverses et ils composent un nouveau mix entre touche flamenco, feu cubain, balkan groove, et feront l’ouverture du festival, jeudi sur la scène BMCI Palais.

tanjazz

La Negra : La voix nouvelle et étonnante d’Amparo Velasco fait le pont entre les plus pures racines flamencas, travaillées avec les meilleurs professeurs, et les rythmes jazz, africains et latins, pour un « canto profundo » particulièrement intense. En deuxième partie de soirée jeudi à la Cour d’honneur.

David Costa Coelho : Un diamant brut dans l’univers du swing, arrière petit fils rêvé de Cab Calloway, Avec son show inspiré de Broadway, soutenu par des musiciens qui mêlent humour et dynamisme scénique, il enflammera le dancefloor vendredi et samedi au TANJAzz Club.

Nicolle Rochelle & Hot Antic : Jazz Band Egalement vendredi et samedi au TANJAzz Club, Nicolle Rochelle (avec deux ll et deux ailes svp), née du métissage de toutes les cultures américaines, propose son tribut à la grande Joséphine Baker. Cette lady et son band de sept vieux routiers font revivre la musique « hot » des années folles de Chicago.

CrossFire Allison Mareek et Etienne Prieuret ont forgé, au fil des tournées, un son roots où se mêlent les mélodies aériennes des guitares acoustique et un grondement électrique entêtant, associé à un songwriting engagé que ne renierait ce bon vieux Neil Young. Vendredi et samedi à l’Auditorium.

Bobby & Sue : Récompensés par de nombreux prix, leur projet va à l’essentiel et à l’émotion : une guitare/un piano et une voix pour des chansons intimes ou brûlantes où se tutoient les inspirations américaines et leur interprétation très personnelle des standards blues, jazz, soul et folk. Vendredi et samedi à l’Auditorium.

Teema et Noam Vazana : Après un passage discret mais remarqué il y a quelques années, Noam revient pour un audacieux binôme arabo-hébreu avec Teema, rencontrée à Amsterdam, partageant la richesse de leurs traditions musicales. Une performance colorée, feutrée et intime, qui connectera le Bistrot des artistes, vendredi et samedi, à la beauté et à la joie de deux cultures si cousines.

Izah : Cette jeune chanteuse et auteur-compositeur anglo-ibérique, considérée comme une « reine de la soul espagnole », brise les frontières générationnelles avec son propre style de RnB contemporain, jazz et soul, sensuel et subtil. Son « Izahblues » sera servi vendredi au Bistrot des artistes.

Janis Peruzzi : Quartet Chanteuse de jazz, maîtrisant ses standards, elle tombe amoureuse du Maroc et des musiques orientales et, depuis, n’hésite pas à rapprocher, de sa voix profonde et limpide, syncopes du nu-jazz, chœurs africains, flamenco et gharnati, Fairouz et rythmes urbains. Entre rêve et réalité, un world-jazz très actuel à partager jeudi, vendredi et samedi au Bistrot des artistes.

Guy Verlinde : Belge, il n’a jamais cueilli de coton dans les champs du Mississippi mais a connu sa part de « bad luck and trouble » qui transpirent des morceaux contemporains aux racines profondes interprétés à la slide guitar et à l’harmonica, une vieille valise en guise de grosse caisse. Pour mettre le feu vendredi, samedi et dimanche au TANJAzz Pub.

Filomena Campus Quartet : Chanteuse, poète, conférencière et metteuse en scène de théâtre, son jeu consiste à envahir élégamment le jazz avec des images théâtrales, poétiques ou bouffonnes. Filomène le phénomène clôturera dimanche la scène BMCI Palais.

The Glossy Sisters : Pour finir en charme et beauté, dimanche au TANJAzz Club, un trio vocal sexy et talentueux : trois voix tressées les unes aux autres, aux accents cuivrés, acidulés, rythmées de percussions mutines inventées avec les moyens du corps, qui jouent à la marelle d’un genre à l’autre, de Piaf à Beyoncé, de Boris Vian à Katy Perry…

Enfin, pas de fête du jazz sans les célèbres parades de rues, animées pour la première fois cette année par une batucada marocaine, originaire de Salé : les percussionnistes, musiciens et danseurs du groupe Slatucada retissent les liens d’esclavage, de révolte et finalement de joie qui connectent la tradition gnaouie et la samba brésilienne. A leurs côtés, les habitués de Tahar Tag’l, fanfare citoyenne 100% marseillaise, cosmopolite, hétéroclite, universelle, toute occasion, tous public dont la bonne humeur joyeusement éclectique est devenue essentielle à tout TANJAzz réussi.

 

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