Étude:De nombreux enfants sont victimes d’abus en ligne 

Étude:De nombreux enfants sont victimes d’abus en ligne 

Les abus sexuels et l’exploitation des enfants se sont intensifiés dans l’environnement numérique, avec plus de 300 millions d’enfants victimes chaque année d’abus sexuels et d’exploitation en ligne, a alerté une Experte indépendante des Nations Unies.

Dans un rapport présenté à l’Assemblée générale de l’ONU, la Rapporteure spéciale sur la vente, l’exploitation et les abus sexuels concernant des enfants explique comment l’utilisation abusive des technologies existantes et émergentes exacerbe et amplifie l’exposition des enfants aux risques, aux préjudices et aux diverses formes d’exploitation et d’abus sexuels.
Les abus sexuels et l’exploitation des enfants se sont intensifiés dans l’environnement numérique, avec plus de 300 millions d’enfants victimes chaque année d’abus sexuels et d’exploitation en ligne, a alerté une Experte indépendante des Nations Unies.

L’impact des « deepfakes»et de l’intelligence artificielle

A l’instar des technologies émergentes, telles que « les deepfakes, la nudité, le dé-vieillissement, l’intelligence artificielle, le partage de fichiers peer-to-peer intégré et le clonage vocal », qui  selon l’experte amplifient et étendent les méthodes existantes d’exploitation des enfants et de production de matériel pédopornographique.

Le rapport souligne que sans une action immédiate, le phénomène sera encore exacerbé par les inégalités préexistantes, ce qui entraînera des violations supplémentaires des droits de l’enfant, avec un impact disproportionné sur ceux qui appartiennent à des groupes vulnérables et marginalisés.

Rendre l’espace en ligne sûr pour tous!

Le rapport souligne que sans une action immédiate, le phénomène sera encore exacerbé par les inégalités préexistantes, ce qui entraînera des violations supplémentaires des droits de l’enfant, avec un impact disproportionné sur ceux qui appartiennent à des groupes vulnérables et marginaliséscet égard, l’experte rappelle que le Pacte mondial pour le numérique, récemment adopté, renforce notre engagement mondial à rendre l’espace en ligne sûr pour tous, en particulier pour les enfants, grâce à des mesures prises par les gouvernements, les entreprises technologiques et les médias sociaux.

La défenseure des enfants invite également les gouvernements à renforcer les cadres juridiques qui punissent ceux qui utilisent abusivement l’environnement numérique pour créer, partager et distribuer du matériel pédopornographique, et établir un mécanisme national compétent pour mettre en œuvre la surveillance réglementaire. « Les entreprises technologiques doivent investir dans la vérification de l’âge, la modération des contenus adaptés aux enfants et la mise en place de services d’orientation et de soutien », a conclu l’Experte, relevant que le respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme doit être une priorité pour ces entreprises

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