Une conférence-débat sous le thème « Le rôle de la responsabilité sociétale des entreprises dans le développement du football féminin professionnel au Maroc » s’est tenue à Casablanca afin d’essayer de mettre la lumière sur l’apport que pourrait avoir le secteur privé dans le développement du football féminin au Maroc.
Mais pourquoi ne débattre de ce sujet qu’en 2022 ?.La coupe du monde féminine a mis en avant le football féminin à travers son succès populaire partout dans le monde. « L’idée de voir une équipe marocaine disputer une prochaine coupe du monde nécessite un travail de longue haleine en amont ainsi que des efforts des différentes parties prenantes, notamment le secteur privé comme il est le cas pour le football masculin » expliquent les organisateurs . Partant de là et dans le but de faire progresser le débat autour du football féminin, il est opportun de se questionner sur l’essor du football féminin au Maroc et sur le rôle que pourrait jouer le secteur privé pour soutenir les efforts des clubs ainsi que ceux de la fédération royale marocaine de football et la ligue nationale du football féminin.

Ont participé à cet important événement des représentants de la fédération royale marocaine du football, de la ligue nationale du football féminin et des représentants de quelques club ayant une belle expérience en section féminine professionnelle.Tous unanimes que le football féminin se professionnalise au Maroc grâce aux efforts et investissements de la FRMF et que plusieurs clubs ont réussi à se démarquer mais que le secteur privé est appelé à jouer un rôle actif de leadership et de bailleur de fonds pour compléter les efforts institutionnels de la FRMF et les efforts individuels des clubs.
Les intervenants ont tous été d’accord qu’il n’y a pas de formule magique. Sinon comment financer des projets aussi importants et coûteux si ce n’est avec la participation active et l’implication forte du secteur privé. Être responsable socialement implique d’œuvrer pour la société avec équité autant pour la Femme que l’Homme.