Le ministère de la Solidarité, de l’Intégration sociale et de la Famille vient de lancer la 22ᵉᵉ campagne nationale de sensibilisation contre la violence à l’égard des femmes et des filles sous le thème : « Pour un milieu familial propice à une éducation sociale sans violence envers les femmes ».
Le slogan de cette campagne est « Une famille sans violence, fondement d’une société saine ». (Voir vidéo). Le lancement de cette campagne coïncide également avec la campagne mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles, qui se déroule du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au 10 décembre, Journée des droits de l’homme. La campagne inclut une série d’activités sur les plans national et régional, avec la participation de représentants des secteurs gouvernementaux, des institutions nationales, des organisations de la société civile, des universités, ainsi que des partenaires internationaux et les médias.
« Les acteurs de violence sont souvent le père et le frère »
Pour rappel, les données de la deuxième étude nationale sur la prévalence de la violence à l’égard des femmes, réalisée par le Haut Commissariat au Plan en 2019, a montré que la prévalence de la violence dans l’espace familial non conjugal commise par un membre de la famille était de 18,6%, soit l’équivalent de quelque 2,5 millions de femmes. Les statistiques montrent que cette proportion est plus élevée dans les zones rurales (19,8%) que dans les zones urbaines (17,9%).
La même étude révèle que la violence psychologique est la forme la plus fréquente, avec 15,1%, suivie de la violence économique avec 5%.Les auteurs de violence sont souvent le père à 23,5% et le frère à 22,1%.
