Présent au festival Visa For Music dans sa 11e édition, Idir Aissani est éditeur chez Bravo Musique. Dans cet entretien,Idir nous parle de sa boîte d’édition , du métier d’éditeur ,de la relation avec ses artistes ,et bien évidemment du festival VFM et de sa collaboration avec les professionnels de la musique au Maroc .
Actuelles: Vous êtes ici pour le festival VFM dans sa 11e édition,parlez-nous de cette collaboration ?.
Idir Aissani:Je suis pour la première fois à VFM pour donner un masterclass sur le métier d’éditeur et créer des ponts avec les pros de l’industrie musicale du Maroc. De plus nous allons remettre un prix d’édition à un artiste du festival pour encourager les collaborations de co-écriture dans le futur.
-Parlez-nous de votre boîte Bravo Musique et de votre travail ?Comment est né votre projet ?.
Idir Aissani: La SODEC (société de développement des entreprises culturelles) du québec a organisé une mission d’export en collaboration avec le festival VFM pour que les éditeurs du Québec puissent créer des relations avec le marché marocain dans le but d’organiser des sessions de co-écriture entre des artistes du maroc et du Québec. Bravo Musique est un des plus gros label au Québec et nous souhaitons créer des liens avec les professionnels du Maroc pour pouvoir collaborer dans le futur et multiplier les opportunités d’affaires dans les marchés francophones. De plus, nous avons la mission de décerner un artiste qui gagnera le prix d’édition du Québec qui permettra à un artiste du Maroc de venir au Canada pour faire des sessions de co-écriture avec des artistes de chez nous.
C’est ma première fois au Maroc et je suis charmé par l’accueil qu’on a reçu des gens et de l’organisation de VFM.
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–Comment se passe ,le travail avec l’artiste ou les artistes qui signent chez vous ?. Est ce que c’est vous qui allez vers eux ou ce sont les artistes qui vous trouvent?.
Idir Aissani: La plupart des artistes signés chez nous en label sont pris en charge au niveau des éditions. J’ai pour mission de m’assurer de la gestion, protection et l’exploitation des œuvres de nos artistes. Des fois nous allons directement vers les artistes pour les signer, et d’autres fois on se fait approcher par des artistes qui aimeraient travailler avec nous. C’est du cas par cas
-Certainement que vous travaillez avec plusieurs artistes de différentes cultures, comment se passe le travail? . Se fondre dans ces différentes cultures ne pose aucun problème ?.
Idir Aissani: Non, c’est même un atout! Montréal est une ville multiculturelle et nous avons l’habitude de travailler avec des artistes qui viennent de tous les horizons.
-Quels sont vos projets après ce voyage au Maroc ?.
Idir Aissani : Continuer de construire le pont entre nos 2 marchés et capitaliser sur les rencontres que j’ai eu la chance de faire ici. Nous avons une grande diaspora maghrébine à Montréal et je pense que le Québec comme le Maroc bénéficierait de continuer à multiplier les collaborations entre nos artistes et les structures culturelles (labels, maison d’éditions etc) .
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