Des vélos-taxis dans les rues de Rabat

Des vélos-taxis dans les rues de Rabat

Ils sont au nombre de 50, ils sont originaux, écolos, économes, font travailler des jeunes et circulent depuis une semaine dans les artères de Rabat. Ce sont ces vélos-taxis, dont l’identité marocaine se révèle à travers des motifs traditionnels, qui serviront à déplacer les usagers dans les ruelles étroites de la médina ou à transporter les touristes.

Cette très belle initiative, 100% écologique est à saluer, puisque ce nouveau mode de transport au Maroc apportera une solution adaptée aux problèmes de circulation et de pollution de l’environnement, dans la mesure où les pédales de ces vélos-taxis sont assistées par un moteur électrique, ce qui contribuera à la réduction de la pollution atmosphérique de la ville et à la préservation de l’environnement.

Ce projet d’un investissement global de 2,5 millions de dirhams, se positionnent comme étant une alternative des autres moyens de transport, à l’instar notamment des taxis traditionnels et des autobus. Fatima Gueddari présidente de l’association « Espace Point de départ pour la promotion de l’entreprise féminine » (ESPOD) a expliqué « Ce nouveau mode de transport au Maroc apportera une solution adaptée aux problèmes de circulation et de pollution de l’environnement, dans la mesure où les pédales de ces vélos-taxis sont assistées par un moteur électrique, ce qui contribuera à la réduction de la pollution atmosphérique de la ville et à la préservation de l’environnement ».

ESPOD a adhéré à ce projet de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) à travers la mise en place d’une formation qui a porté notamment sur la communication et technique d’accueil, l’éducation civique, la gestion et l’entrepreneuriat et les langues étrangères au profit de jeunes bénéficiaires.

 Abdesslam Rabhi, président de la coopérative « Al Anwar » pour le transport écologique et touristique qui a contribué également à l’encadrement des jeunes bénéficiaires a indiqué « Ces derniers ont été choisis selon des critères spécifiques, relevant que ce projet ambitionne, entre autres, d’encourager l’entrepreneuriat, de soutenir les porteurs de diplômes à avoir un revenu stable pour mener à bien leur vie et accompagner la prospérité que connait la capitale ».

Une activité bien encadrée

Omar, Khalid, Driss  qui ont bénéficié  de cette initiative, ont indiqué que cette dernière se veut une opportunité pour les jeunes d’avoir une activité génératrice de revenu leur permettant de subvenir aux besoins quotidiens « Nous avons bénéficié, entre autres, d’une formation en trois langues à savoir le français, l’anglais et l’espagnol ainsi que d’une autre en techniques de conduite de ces tricycles. Notre mission est de faire connaître auprès des touristes les endroits culturels et historiques dont jouit la ville de Rabat, citant notamment la Tour Hassan et la Kasbah des Oudayas, l’ancienne médina », dira le jeune en quête d ‘emploi depuis la fin de ses études.

Si l’idée est très séduisante  à plus d’un, n’empêche que le métier doit être régulé, et les chauffeurs de ces engins doivent travailler  dans un cadre juridique légal. Et pour éviter toute déconvenue, les prix doivent être fixés. Ce moyen «  tendance green »doit être destiné uniquement  au transport de personnes, le stationnement sur la voie publique doit être déterminé ainsi qu’une assurance garantissant la sécurité des clients  transportées .Dans un souci d’éviter toute dérive et  toute anarchie  au sein de la ville  avec les autres moyens de transport classiques, surtout les grands taxis, appelés cercueils ambulant qui travaillent  sans foi ni loi. 

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