Jalila Mégri : le come back de la voix angélique

L’artiste à la voix cristalline Jalila Mégri fait l’ouverture du festival Été des Oudayas. Elle sera consacrée par  le Trophée FIAC « Eté des Oudayas » 2018.

 

Jalila Mégri, êtes-vous prête à rencontrer le public après une longue absence ? Comment imaginez-vous les retrouvailles ?

C’est toujours merveilleux de revivre des moments nostalgiques, surtout  lorsqu’il s’agit de l’âge d’or de ma carrière musicale, que se soit sur le plan professionnel ou celui de la créativité et de la production artistique. Et là je fais allusion à mes nombreuses participations dans les  grands Festivals internationaux de renom tels, le 1er Festival Panafricain du Gabon, puis ceux de (Benzerte, Carthage, Hammamat) en Tunisie et celui de Mawazine-Rythmes du Monde, ou encore la Consécration des Mégri à L’Olympia de Paris. Ce sera donc des retrouvailles qui marqueront un temps très fort dans ma vie, car j’ai hâte de revoir mes fans et ceux qui m’ont toujours aimée pour ressentir leur intense chaleur, et leur joie de me rencontrer à nouveau sur scène. Naturellement je me suis préparée à cet instant historique, du fait que je vais recevoir le Trophée du Festival International des Arts et de la Culture « Eté des Oudayas » 2018, qui est en quelque sorte décerné aux leaders de la chanson marocaine ayant accomplis un rôle vital pour son essor et son épanouissement dans le Maghreb et le Monde arabe.
Pour ma prestation, je serai donc accompagnée par l’ ensemble Orchestral « El Aanadil » sous la direction de son fondateur, le Maestro Dr Mohssine Khannouss qui a regroupé une pléiade d’artistes musiciens virtuoses rehaussés par une belle chorale mixte, dans le but d’élever le ton de la musique au Maroc, afin d’apporter un nouveau souffle scientifique rénovateur, aux Stars de la chanson arabe.

Une question que tout le monde se pose, pourquoi cette longue absence?

Je m’attendais à cette question délicate et fort embarrassante ! Ne suis-je pas un « bien » sacré de mon public ?  N’a-t-il pas un certain droit sur moi et sur mes décisions sur le plan de mes prestations musicales ?  Toujours est-il que ma longue absence est due à un destin qu’on ne peut gérer ni changer selon notre volonté et notre désir… car c’est là où réside le phénomène de la « fatalité » que l’on doit accepter avec abnégation et une grande sagesse. Alors pourquoi ne pas placer cette « absence » dans le cadre du «repos du guerrier» ? Car en deçà des succès que j’ai vécus, Jalila Mégri a aussi connu les profondes blessures des épines des roses qu’elle a récoltées malgré vents et marées. Ainsi, « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir » nous disait mon Père… J’espère que ce retour sera de bon augure pour mon avenir.

La scène ne vous a-t-elle pas manqué?

A vrai dire, je ne suis heureuse que sur scène devant les milliers de spectateurs à qui j’offre un instant de bonheur. Un coup de cœur que j’ai toujours apprécié à sa juste valeur.

Vous allez faire l’ouverture du FIAC « Été des Oudayas », qu’allez-vous produire ou chanter durant ce spectacle ?

Je suis sûre que mes ami(e)s fans aimeraient écouter et savourer des chansons nostalgiques écrites par nos grands poètes Ali El Haddani, Ziati El Idrissi Mohamed et Khadir Rayssouni, telles « Frag Lehmame hajra », « ya men hawaho fi qalbi » et « la tkoun anani » que je vais interpréter en compagnie de Nasr Mégri, la nouvelle Star de la World Music Arabe, ayant hérité du Mouvement Musical Mégri qui a été instauré en 1960 par son leader Hassan Mégri.

Des projets dans le futur, Jalila ?

Il n y a que Dieu qui puisse savoir ce que sera demain. Mais Il est temps de remonter sur selle pour une ultime chevauchée qui terminera ma carrière artistique en apothéose.

 

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