Célébré cette année sous le slogan « Pas de développement ni de démocratie sans lois équitables qui protègent les femmes contre la violence et combattent la discrimination », la Coalition considère les obligations de l’État envers les droits des femmes comme un devoir à remplir. Elle appelle les décideurs à ce qui suit :
-Une révision complète et approfondie de la législation, garantissant l’intégration de l’approche genre dans toutes les lois et politiques publiques. Tout en veillant à ce que les lois soient effectivement mises en œuvre sur le terrain ;
-Considérant la justice familiale fondée sur l’égalité des sexes comme une priorité ;
– Modifier et élargir le champ d’application des lois relatives aux violences faites aux femmes pour inclure toutes les dimensions (genre-migration-gouvernance inclusive…) ;
-Renforcer le rôle des conseils territoriaux dans la mise en œuvre des politiques nationales à l’échelle territoriale, tout en assurant l’allocation de budgets prenant en compte les projets de développement ciblant les femmes ;
-Développer des programmes spéciaux ciblant les femmes des zones rurales, montagneuses et désertiques pour leur permettre d’obtenir une éducation, des soins de santé et un soutien social….
-Assurer l’effectivité des droits acquis par la formation et la sensibilisation des magistrats et auxiliaires de justice… tout en considérant la règle de droit au-dessus de toute interprétation qui affecte les droits des femmes ;
– Renforcer les programmes d’autonomisation économique des femmes et les encourager à investir, tout en surmontant les difficultés auxquelles elles sont confrontées ;
-Accroître le soutien psychologique et social aux femmes victimes de violences conjugales et créer des centres spécialisés pour aider les femmes ;
-Activer la politique des « quotas » dans les postes politiques professionnels et administratifs pour assurer la représentation des femmes dans tous les domaines et parvenir à un équilibre entre les sexes dans la prise de décision.