La semaine de la mode londonnienne s’est ouverte dans un contexte de renouveau et de défis. En perte de vitesse et de visibilité, cette semaine de la mode veut s’imposer à nouveau comme une vitrine majeure de la créativité britannique. « Cette saison marque le début d’une nouvelle ère pour la mode britannique », explique Laura Weir, nouvelle directrice du British Fashion Council (BFC) qui organise l’événement. Cette ex-directrice créative du grand magasin britannique Selfridges, a remplacé Caroline Rush qui occupait ce poste à la tête du BFC depuis seize ans. La nouvelle directrice ambitionne de « faire en sorte que la Fashion Week de Londres reste la plateforme idéale pour mettre en valeur et célébrer le meilleur de la créativité britannique », et continuer « à soutenir les créateurs ».
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C’est ainsi que le jeune créateur Maximilian Raynor a donné le coup d’envoi de la première journée de défilés, suivi du designer anglo-américain Harris Reed, par ailleurs directeur artistique de Nina Ricci. Ce dernier a présenté, dans ses héroïnes victoriennes, les unes corsetées de velours rigide, les autres enserrées dans des bustiers exagérant leurs hanches.
Transformées en papillons aux ailes de soie imprimée de motifs floraux, ou en éventails humains décorés de plumes, elles évoluent lentement, les cerceaux de leurs robes entravant parfois leurs immenses talons à plateformes.
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Le BFC poursuit également son programme NewGen, destiné aux créateurs émergents. Nombre de designers qui en ont bénéficié se sont depuis fait un nom, comme l’Irlandaise Simone Rocha, reconnaissable par ses robes de style victorien enrubannées de dentelle et de crinoline, ou le Londonien Richard Quinn, attaché à une élégance sophistiquée. Ces derniers présenteront leur collection printemps/été aux côtés d’incontournables de la mode britannique, de Paul Costelloe à Burberry et d’habitués des podiums londoniens comme Roksanda et Dilara Fındıkoğlu.
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