Le Genre et l’Université au Maroc

Le Genre et l’Université au Maroc

Le Symposium International « le Genre et l’Université, Expériences croisées vers la généralisation des études de genre » a pour objectif de partager des expériences et de porter une nouvelle fois à l’attention des décideurs, des universités et du public, l’importance et l’urgence d’instituer et de généraliser les études de genre comme levier incontournable du changement social requis sur le chemin vers l’égalité femmes/hommes et pour le développement.

 Durant deux  jours, des enseignant.e.s et chercheur.e.s engagé.e.s dans les études de genre au Maroc, de la région MENA, d’Afrique, et d’Europe, ainsi que des institutionnels se sont réunis pour partager les défis, les expériences et modalités possibles de mise en place et de généralisation de l’enseignement et de la formation en genre à l’université ; réfléchir sur les contenus des formations et modules de référence sur le genre ; présenter les résultats des recherches et des initiatives récentes sur les enjeux du genre et des sciences humaines et sociales dans la région; et consolider les réseaux de formation/recherche sur le genre au niveau national et international . « Pour réaliser l’Agenda 2030 pour le développement durable, la formation et la recherche sur le genre dans les universités ont un rôle central à jouer, tant au niveau scientifique, social et culturel, que politique et économique » expliquent les organisateurs « Ce Symposium honore également l’engagement, pris en avril 2015, lors des États généraux sur la structuration de la recherche et des formations sur le genre au Maroc, d’avancer sur le chemin de l’institutionnalisation des études de genre et d’organiser régulièrement des événements à portée nationale et internationale ».

Le genre et l’université au Maroc et en Tunisie

La 1ère journée qui s’est déroulée à la Faculté de Lettres et Sciences humaines Aïn Chock de Casablanca, a consacré  des tables rondes et des ateliers portant sur les modalités, voies et moyens possibles pour instituer et généraliser les études de genre dans les universités, mettant l’accent sur le partage d’expériences, tant dans leurs aspects positifs que dans les difficultés à surmonter. « Les problématiques liées à la généralisation des études genre sont transversales et internationales même si des spécificités existent dans chaque pays, voire dans chaque région. Ce sont ces transversalités internationales et disciplinaires qui seront discutés lors de cette journée et synthétisées afin de capitaliser les expériences et d’en tirer des recommandations pratiques, qui pourront servir de guides pour une application immédiate ».

A la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Mohamed V de Rabat, les organisateurs ont présenté aux personnalités institutionnelles les avancées scientifiques des états des lieux, les recommandations issues de la journée du 28 mars tenue à Casablanca et des pistes de travail. Au cours de cette journée ont été présentées les publications sur l’état des lieux de la formation et de la recherche sur le genre au Maroc et en Tunisie publiées en 2018 par l’UNESCO et les partenaires universitaires dans les deux pays.

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Pour rappel ce symposium tenu à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes  sous le thème, «Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement»,est organisé à l’initiative de l’UNESCO, de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines Aïn Chock- Université Hassan II de Casablanca, de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et du Centre d’études, de recherche et de formation sur le genre et l’égalité – Maroc (CEG-Maroc).

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