Mekki Megara au Musée Bank Al-Maghrib

Pour célébrer la journée internationale des musées, le 18 mai, le Musée de Bank Al-Maghrib a rendu un vibrant hommage au peintre artiste Mekki Megara, à travers une exposition intitulée « Mekki Megara ou les senteurs ténébreux de l’Etre ».

 

 

Pour célébrer la journée internationale des musées, le 18 mai, le Musée de Bank Al-Maghrib a rendu un vibrant hommage au peintre artiste Mekki Megara, à travers une exposition intitulée « Mekki Megara ou les senteurs ténébreux de l’Etre ».
Mohamed Sijelmassi, ce grand connaisseur de la culture marocaine avait écrit à propos de Meki Megara « Megara puise sa thématique dans son environnement et sa propre angoisse. Il la restitue dans une composition rigoureuse avec une maitre riche et des structures paraissant se perdre dans une infinité de filaments ou dans de larges taches mouvantes, ses couleurs sont d’une fulgurante clarté. »
En effet, quelques années après sa disparition survenue en novembre 2009, Mekki Megara ne cesse de susciter l’intérêt et la curiosité des amateurs d’art moderne au Maroc. «L’exposition actuelle que lui consacre le Musée de Bank Al-Maghrib n’est pas un simple rétrospective mais bel est bien un hommage à l’une des figures les plus marquantes de notre histoire artistique. Il s’agit de faire découvrir aux amateurs d’art un parcours étonnant tant par la multiplicité de ses démarches artistiques que par la profondeur de sa vision », explique Farid Zahi, commissaire de l’exposition.
De formation soutenue et profonde en matière de dessin et des diverses techniques plastique, Meki Megara est un artiste pluriel, passionné et lecteur acharné des manifestations de l’invisible. Ses oeuvres brouillent les frontières entre les genres et s’aventurent dans des expériences qui font de lui un précurseur de l’art contemporain au Maroc.

Megara, un style unique !

Des portraits, autoportraits, natures mortes et paysages tant naturels que urbains, de sa ville emblématique, produits avec beaucoup de virtuosité dans les années 50 et 60, aux travaux hybrides des années 70, aux figurations brumeuses des années 80, Megara nous entraine dans les dédales de sentiers créatifs. « En 1959 Mekki part à Madrid alors que je reste à Séville avant de me rendre à Paris. A Madrid me dira-t-il, je suis enfin devenu artiste, car j’y ai appris, en dehors de l’école, ce qu’était la peinture. En effet l’école ne forme en réalité, que des techniciens. L’Artiste se forme au contact des musées, en allant écouter des conférences et cela n’existait pas de même manière à Séville » témoignera son ami d’enfance Saad Ben Cheffaj.
Les oeuvres des années 80, 90 et 2000 sont une une réflexion imagée sur les hommes et leurs destins,il y perce la marche qui mène les hommes vers l’au-delà du visible. Ces paysages abstraits semblent émerger d’une nuée s’offrant à notre regard de façon apocalyptique.
Les visiteurs auront aussi l’occasion de découvrir une autre voie de création active chez Megara, les dessins, les esquisses qui ont donné naissance à notre monnaie mémorables de notre numismatique. Avec Benyessef, tous deux lauréats de l’école des Beaux-Art espagnoles, Mekki a été élu pour quelques instants à offrir à notre mémoire temporelle les traces propres de causes universelles. « Aux creux d’une pièce de monnaie commémorative, un dessin. Celui de l’année Internationale de le femme séduit autant par sa finesse que par l’incomparable geste de cette main féminine que nul regard ne peut en manquer la splendeur. Celui de l’année internationale de l’enfant plus géométrique, inscrit le monde dans le désir des enfants » explique Farid Zahi.
Des portraits, autoportraits, natures mortes et paysages tant naturels que urbains, de sa ville emblématique, produits avec beaucoup de virtuosité dans les années 50 et 60, aux travaux hybrides des années 70, aux figurations brumeuses des années 80, Megara nous entraine dans les dédales de sentiers créatifs. « En 1959 Mekki part à Madrid alors que je reste à Séville avant de me rendre à Paris. A Madrid me dira-t-il, je suis enfin devenu artiste, car j’y ai appris, en dehors de l’école, ce qu’était la peinture. En effet l’école ne forme en réalité, que des techniciens. L’Artiste se forme au contact des musées, en allant écouter des conférences et cela n’existait pas de même manière à Séville » témoignera son ami d’enfance Saad Ben Cheffaj.

Les oeuvres des années 80, 90 et 2000 sont une une réflexion imagée sur les hommes et leurs destins,il y perce la marche qui mène les hommes vers l’au-delà du visible. Ces paysages abstraits semblent émerger d’une nuée s’offrant à notre regard de façon apocalyptique.

 

L’exposition « Mekki Megara ou les senteurs ténébreux de l’Etre » est prévue jusqu’au 31 décembre 2016 au Musée Bank Al-Maghrib.

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