Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient

Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient

Jusqu’au 11 avril, se tient la 16e édition du PCMMO, Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient,exceptionnellement en ligne avec 36 films à découvrir sur toute la durée du festival. Cette année , le festival aura pour focus le cinéma égyptien, ainsi qu’une fenêtre sur le Maroc contemporain.Un hommage sera rendu à la réalisatrice franco-marocaine Dalila Ennadre décédée en mai 2020.

Créé en 2006 à Saint-Denis (93), le PCMMO est un festival cinématographique international ancré dans le paysage culturel d’Île-de-France.Plusieurs rendez-vous culturels sont organisés pendant la durée du festival : avant-premières évènement, séances spéciales avec des jeunes ou les femmes des quartiers, rencontres littéraires, tables rondes professionnelles, concerts, ateliers ciné-philo. Le PCMMO se distingue par la variété de ses lieux de diffusion.Tous les films sont à voir gratuitement en ligne. Cinq fictions et six documentaires sont en compétition pour le coup de cœur du public.Ce dernier est  appelé à voter en ligne pour récompenser  un court métrage de fiction et un court métrage documentaire issus des cinématographies du Maghreb et du Moyen-Orient. Les fictions «Qu’importe si les bêtes meurent » de Sofia Alaoui  et «Le départ » de Saïd Hamich Benlarbi sont en compétition de courts métrages pour le coup de cœur du public . « Clebs » de Halima Ouardiri est en compétition de courts métrages documentaires. Kamal Hachkar présentera son film « Dans tes yeux je vois mon pays »en séance famille.

Prix des Dionysiens et Dionysiennes

Le prix des Dionysien·ne·s met les femmes du Maroc contemporain à l’honneur cette année  à travers trois documentaires. Le public découvrira les nombreux enjeux de genre qui traversent cette société. Les organisateurs appellent le public de votez en ligne jusqu’au 5 avril  pour les figures féminines les plus inspirantes . Le documentaire préféré sera récompensé et repris le 9 avril.

« El Batalet, femmes de la medina » de Dalila Ennadre

L’action se situe au cœur de l’ancienne Médina de Casablanca, un quartier historique de la cité marocaine. Le film fait le portrait d’un groupe de femmes qui vivent là depuis leur enfance. À travers le regard de ses batalett (héroïnes) qui réinventent chaque jour un petit monde à elles, nous vivons les événements majeurs du Maroc de l’an 2000, les réalités de l’immigration et les galères pour survivre.


« Fadma , même les fourmis ont des ailes » de Jawad Rhalib


Dans un petit douar du Haut-Atlas marocain, au cœur de l’été, les travaux des champs sont rares. Alors, les hommes sont au café ou font la sieste et les femmes, bidons à la main, les enfants sur le dos, entreprennent une longue marche jusqu’à la source. Un ordre millénaire et une division du travail immuable… jusqu’à l’arrivée de Fadma.


« Mères » de Myriam Bakir

Au Maroc, les femmes célibataires qui tombent enceintes risquent la prison. À Agadir, l’association Oum El Banine se donne pour mission de leur venir en aide. Sous la direction de Mahjouba Edbouche, une féministe de 62 ans, l’association les accompagne dans leur grossesse et leur accouchement, tout en essayant de les reconnecter avec leur famille.

Hommage à la réalisatrice Dalila Ennadre

Dalila ENNADRE est réalisatrice, monteuse, chef opératrice, chargée de production et productrice. Née  à Casablanca, Dalila Encadre grandit en France.Elle étudie le cinéma en autodidacte et opte pour la réalisation de films documentaires, consacrés notamment à des portraits de femmes et à leur quotidien.De 1985 à 1996, elle séjourne successivement en Guyane, en Allemagne, au Maroc et à Montréal. Pendant cette période, elle travaille comme chargée de production sur des séries TV ou des films institutionnels. En 1987, elle réalise Par la grâce d’Allah un premier documentaire, puis en 1994, Idoles dans l’ombre. De 1996 à 1999 elle intervient dans le travail de L’Yeux ouverts comme chargée de production et comme monteuse, notamment sur La Ballade des sans papiers en 1997 et Nous retournerons un jour en 1999. Cette même année elle réalise Loups du désert.

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