Niloofar Hamedi, Elaheh Mohammadi et Narges Mohammadi sont désignées lauréates du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano 2023, sur recommandation d’un jury international de professionnels des médias
Emprisonnées pour leurs reportages sur la jeune Iranienne, Masha Amini, morte pour un foulard « mal porté » et d’autres affaires, trois journalistes iraniennes sont récompensées par l’Unesco.
Ce prix récompense chaque année « une personne, une organisation ou une institution ayant apporté une contribution exceptionnelle à la défense ou à la promotion de la liberté de la presse, où que ce soit dans le monde ».
Et cette année, c’est vers l’Iran que le prix s’est tourné. Les lauréates avaient rapporté des faits évoquant la mort en prison de Masha Amini, 22 ans, survenu le 16 septembre 2022 pendant sa garde à vue. La police iranienne avait arrêté et maltraité la jeune femme parce que son foulard était « mal porté ». Les journalistes qui enquêtent sur de tels faits sont souvent arrêtées et mises en prison.