Lorsque Myriam voit son frère, Daoud, en compagnie du Président de la République, après les attentats de Paris en novembre 2015, elle perd son sang-froid et lui envoie une première lettre assassine, le 18 mars 2016, par l’intermédiaire de son éditeur.
Les lettres se suivent, de manière régulière ou interrompue, avec violence mais aussi beaucoup d’amour tu.
Jusqu’où cette correspondance mènera-t-elle Myriam et Daoud ? Comment se retrouveront-ils après tant d’années de séparation, de douleur et de deuil ?
Saïd Ben Ali et Fatiha Saïdi livrent, à travers cette fiction, un pan du parcours de ces jeunes issus d’une famille immigrée où les mots manquaient et où tous deux furent soumis à des injonctions normatives que Daoud a acceptées et que Myriam a refusées, dans une farouche recherche de liberté.